Nissan Sentra SL 2014 |
J’ai
testé l’an dernier le modèle SR, une version similaire aux autres au point de
vue mécanique, mais plus inspiré au point de vue esthétique. Cette fois-ci, je
monte d’un échelon en essayant la SL, toute équipée. Les autres déclinaisons
sont la S et la SV, moins garnies et aussi moins chères.
La
Nissan Sentra SL 2014 est de style classique. Sa calandre plongeante est
proéminente et elle est bordée de phares avec DEL intégrées sur toutes les
versions. Petite anecdote à propos des phares : sur la commande des
phares, il y a une position « Auto ». Habituellement, cette position
est jumelée à une cellule photosensible qui fait allumer ou éteindre les phares
selon la lumière du jour. Dans la Sentra, en plaçant le commutateur sur
« Auto », les phares sont allumés en permanence et s’éteignent
lorsque vous retirez la clé de contact. Ça fonctionne, mais je n’appelle pas ça
des phares automatiques. La partie arrière montre des feux étirés vers les
côtés et qui font paraître la voiture plus large. Un renflement des ailes part
du coin du feu arrière jusqu’au coin du phare avant, ce qui allonge également
la silhouette. Mais ce ne sont pas seulement des impressions.
C’est
ce qui frappe lorsqu’on prend place dans la voiture : l’espace. Il est
possible de reculer au maximum les sièges avant et les passagers arrière ont
tout de même un espace confortable pour leurs jambes. Même chose pour le coffre
qui est de très bonnes dimensions. Lorsque la banquette arrière est rabattue,
le plancher n’est malheureusement pas plat et l’ouverture créée est plutôt
étroite. Le seuil de chargement est un peu haut.
Pour
en revenir à l’aménagement intérieur, le design du tableau de bord est bien et
j’aime ces fausses appliques de bois sur la console centrale et sur les
panneaux de portières. Elles ne sont pas trop tape-à-l’œil et ajoutent une
touche de classicisme au tableau de bord. La seule ombre au tableau, selon moi,
est le bloc radio mal intégré. Comme sur d’autres modèles Nissan, on dirait que
Nissan a eu un prix de gros pour en installer dans tous ses modèles. Par
contre, ça n’enlève rien à l’efficacité du système. Pour le modèle SL,
NissanConnect est de série. Ce que j’ai le plus aimé, c’est que l’interface est
simple. Radio, CD, SiriusXM,
tout est facile à contrôler. Pour ce qui est des iPod, il suffit de le brancher
dans la prise USB située dans le petit rangement central et le tour est joué.
Vos chansons favorites, vos listes et vos artistes peuvent tous être choisis à
partir de l’écran. Le système de navigation n’est pas vilain non plus.
L’interface, encore là très simple, permet de choisir la destination à partir
de l’écran ou par des commandes vocales. Note parfaite pour cette dernière
fonction. Seul bémol pour le GPS, c’est que, pour profiter de l’info
circulation, il faut un abonnement à Nav Traffic de SiriusXM, ce qui n’est pas
gratuit. On parle d’un peu moins de cinq dollars par mois. C’est dommage, car
aux États-Unis, l’info circulation est gratuite et financée par de la
publicité. Encore un endroit où les Canadiens se font avoir !
D’autres
fonctions, que je qualifierai de moins utiles à la conduite, sont mises en
avant par NissanConnect. La possibilité d’écouter de la musique par une
application installée sur le système d’infodivertissement (TuneIn, par
exemple), suivre votre fil Facebook ou rechercher un point d’intérêt sur Google
sont autant d’actions possibles avec NissanConnect. Vous vous doutez bien qu’il
vous faudra un excellent forfait de données sur votre cellulaire, car tout
passe par là. Ce que je trouve inutile, c’est que c’est encore plus de
distractions pour le conducteur alors que plusieurs d’entre vous ont de la
difficulté à arrêter de simplement texter au volant. Il faudra qu’un jour,
quelqu’un mette des règles claires à propos de ces systèmes
d’infodivertissement.
Si
je n’aime pas toutes ces fonctions supplémentaires, c’est que j’aime conduire.
À ce chapitre, la Nissan Sentra offre une belle expérience au volant. Le petit
quatre cylindres de 1,8 litre ne casse rien avec ses 130 chevaux, mais c’est la
transmission CVT, à rapports continuellement variables, qui fait très bien son
travail. En fait, elle vous permet de choisir de quelle façon vous désirez
conduire. Trois modes vous sont offerts : Normal, enclenché la majorité du
temps. Les accélérations sont adéquates et la conduite est agréable la majorité
du temps. Le mode ECO, comme l’indique son nom, ajuste les réactions du moteur
et de la boîte de vitesses, de même que la climatisation, afin de réduire la
consommation de carburant. C’est bien beau l’économie d’essence, mais le mode
ECO gomme les performances au point où je ne pourrais pas, personnellement,
conduire chaque jour avec ce mode en action. Enfin, le mode Sport, celui que je
préfère, offre le meilleur du groupe motopropulseur. La consommation d’essence
est peut-être légèrement moins bonne, mais l’agrément de conduite est
agréablement rehaussé.
Seuls
les modèles SR et SL profitent de freins à disque aux quatre roues, les S et SV
se contentent de tambours à l’arrière. Avec quatre disques, l’efficacité n’est
pas mise en doute et on se sent en confiance. L’antiblocage est de série sur
tous les modèles. La suspension procure un excellent compromis encore tenue de
route et confort. Elle est indépendante à l’avant avec jambes de force et barre
stabilisatrice alors qu’à l’arrière, c’est une barre de torsion avec barre
stabilisatrice intégrée. La servodirection est électrique et sensible à la
vitesse.
Si
vous voulez une voiture sport, regardez ailleurs. La Nissan Sentra 2014
est la représentante idéale de la catégorie des compactes. Elle fait très bien
ce qu’elle a à faire. Le moteur est doux et cette deuxième génération de
transmission CVT gère beaucoup mieux la modeste puissance de ce quatre
cylindres. Le confort des sièges est appréciable et apprécié lorsqu’on est pris
dans la circulation. La bonne musique également.
Décidément,
elle me plaît cette Sentra ! Et à regarder sur les routes, elle plaît à
beaucoup de monde ! Avec autant d’espace intérieur, Nissan devra
maintenant revoir la mission de l’Altima. Autrement, ses ventes sont condamnées
à diminuer…
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Essais
réalisés précédemment :
Conditions
de l’essai
Réalisé
du 20 au 26 mai 2014.
Météo :
beaucoup de soleil, un peu pluie, entre 12 et 23 °C.
Modèle
essayé : Nissan Sentra SL 2014
Assemblé
à Aguascalientes, Mexique
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S : 16 665 $
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SV : 19 565 $
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SR : 22 765 $
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SL : 25 865 $
Prix
du modèle essayé : 25 900 $ + taxes
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Ville : 6,6 L/100 km (7,8 selon les normes 2015)
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Route : 5,0 L/100 km (6,0 selon les normes 2015)
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Émissions : 136 grammes/km de CO²
Consommation
dans la vraie vie : 7,0 L/100 km
Régime-moteur
à 100 km/h : 1 750 tours/minute
Régime-moteur
à 115 km/h : 2 000 tours/minute
Véhicule
fourni par Nissan Canada
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