Le Hyundai Kona est arrivé au Canada en 2018 et ce fut un grand succès dès le début. Tellement populaire que des listes d’attente se sont formées pour les modèles à essence. On ne voit pas ça souvent dans l’industrie. Depuis, son succès ne se dément pas autant pour la première génération que pour la deuxième génération apparue en 2024. Quant au modèle électrique que je vous présenterai dans ce texte, son arrivée date de 2019 et ce fut également un bon succès. D’ailleurs, Hyundai est toujours restée attentive à sa clientèle, si bien que la génération actuelle est plus grande que la première génération afin de donner un peu plus de place aux jambes des passagers arrière et, surtout, plus d’espace de chargement.
À l’extérieur, il faut être un amateur de silhouette coupée au couteau. Les angles côtoient les rondeurs données à la partie avant et arrière. Le design bien particulier des roues d’alliage ne rejoint pas vraiment mes goûts personnels, mais tous les goûts sont dans la nature! Comme c’est la mode avec tous les véhicules électriques Hyundai, le Kona affiche une multitude de pixels un peu partout sur la carrosserie et à l’intérieur, fonctionnels ou non. La gamme Kona electric est assez facile à décrire puisqu’il n’y a que la déclinaison Preferred à laquelle on peut ajouter des groupes d’options. Mon véhicule d’essai était donc une Kona Preferred Ultimate.
C’est facile de prendre place à l’avant du Kona electric 2025. Les sièges avant en cuirette chauffants et ventilés sont confortables avec un bon support latéral et un support aux cuisses un peu faible. Le sièges du conducteur est à ajustement électrique, ce qui n’est pas le cas du siège passager. De petits pixels ornent les sièges et le volant, ceux-ci n’étant pas fonctionnels comme dans une IONIQ5, par exemple. Comme c’est maintenant une habitude chez Hyundai, on fait face à une grande dalle numérique qui est, en fait, deux écrans de 12,3 pouces juxtaposés. Derrière le volant, les renseignements sont très faciles à lire avec l’indicateur de vitesse à gauche et les renseignements sur la batterie à droite. Entre les deux, un ordinateur de voyage nous propose des données sur nos trajets ou plein d’autres choses que vous pouvez y faire afficher. L’affichage change selon le mode de conduite choisi, mais vous pouvez également changer l’affichage par défaut ce qui fait que vous pourriez y mettre l’affichage aux teintes de rouge et avoir tout de même sélectionné le mode Normal. L’affichage est donc légèrement personnalisable, il suffit de jouer avec les menus de l’écran central (quand vous êtes à l’arrêt, s.v.p.!).
Les commandes au volant sont simples avec régulateur de vitesse à gauche et système audio à droite. Encore, une fois, comme ailleurs chez Hyundai, le levier de vitesse est derrière le volant du côté droit. Ça demande une petite période d’acclimatation, mais on s’aperçoit rapidement que c’est une bonne idée et que ça libère de l’espace sur la console centrale. Il y a des palettes au volant qui ne sont évidemment pas pour changer les rapports, mais plutôt pour diminuer ou augmenter le niveau de régénération des freins jusqu’à se rendre à la fonction i-Pedal. J’en reparlerai plus loin.
Au centre, l’écran d’infodivertissement avec l’interface Hyundai ou, si vous préférez, Android Auto / Apple CarPlay avec ou sans-fil. Le système Hyundai est quand même bien avec des tuiles que vous pouvez placer à votre convenance. Il y a beaucoup de menus, alors je vous suggère de vous asseoir une petite heure dans votre véhicule et de passer en revue tous ces menus. C’est le genre de choses qu’on ne fait pas sur la route. Ce qui est intéressant, c’est que Hyundai a laissé des touches physiques sous cet écran. On peut donc passer rapidement de la carte routière du système de navigation au menu du système audio. Parlant de système audio, il est conçu par BOSE et offre un assez bon rendement. La caméra de recul en plongée est de bonne qualité, mais les véhicules qui sont de chaque côté dans un stationnement sont énormes! La ventilation est automatique à deux zones. Détail intéressant, il y a trois niveaux d’intensité pour le ventilateur. Il est donc possible que le ventilateur ne s’emballe pas chaque fois que vous vous assoyez au volant. L’affichage de la ventilation est un peu affecté par le soleil, mais c’est moins pire que dans d’autres véhicules Hyundai.
Plus bas, il y a deux prises USB-C pour la recharge et pour utiliser les interfaces Android et Apple avec fil. La prise 12V est aussi à cet endroit. Encore plus bas, Hyundai a installé un chargeur par induction qui, comme la majorité des chargeurs de ce type, charge lentement et fait surchauffer les téléphones. L’espace de rangement entre les deux sièges possède une fonction intéressante. On peut faire disparaître les porte-gobelets pour y mettre plus d’objets et si on veut remettre les porte-gobelets, ça se fait à la pression d’un bouton. Utile, je ne sais pas, mais c’est original. Quant au coffre de rangement traditionnel, il est à deux étages et même si le couvercle est fermé, il est toujours accessible par l’avant. Il n’est donc jamais complètement fermé. Somme toute, c’est un tableau de bord original et facile à manipuler. Mon plus grand reproche est la qualité des matériaux. C’est un véhicule à plus de 50 000 $ avec les taxes et le tableau de bord ne présente que des plastiques durs de qualité douteuse. Je sais que les véhicules électriques sont plus chers, mais, allez Hyundai, vous êtes capables de faire mieux.
Quant aux places arrière, on est mieux assis que dans la génération précédente. La ligne de toit étant plus haute, l’espace pour la tête ne fait pas défaut. L’espace pour les jambes est bien si les occupants des places avant ne reculent pas leurs sièges au maximum. Il y a trois ceintures de sécurité, mais trois adultes y seront un peu trop serrés. Deux adultes y seront toutefois bien assis, quoiqu’il n’y ait pas de support latéral. Hyundai a installé des buses de ventilation au centre de même que deux prises de recharge USB-C. Il n’y a malheureusement pas de sièges chauffants, ni de stores de fenêtre dans cette version en haut de la gamme Kona. On accède à l’espace de chargement par un hayon à commande électrique. C’est à cet endroit que l’augmentation des dimensions de Kona de deuxième génération a eu le plus d’effet. L’espace est excellent considérant les dimensions du véhicule. Le seuil de chargement est bas et, sous le plancher, puisqu’il n’y a pas de pneu de secours, il y a un bon espace pour y mettre plusieurs objets. Il n’y a pas de prise 12V à cet endroit, malheureusement. Quand on abaisse la banquette divisée 60/40, l’espace de rangement est encore plus grand avec un plancher presque plat. Notons finalement qu’il y a un petit coffre sous le capot, assez grand pour avoir votre bidon de lave-glace à portée de main.
Côté mécanique, la batterie a une capacité de 64,8 kWh et Hyundai annonce une autonomie de 420 km. J’ai pu faire afficher 489 km au compteur, mais ces kilomètres sont peut-être un peu optimistes. Disons que dans les meilleures conditions, les 420 km annoncés sont facilement atteignables. Quatre modes de conduite peuvent être sélectionnés: Eco, Normal, Sport et Snow. La puissance est excellente et je n’ai jamais senti le besoin d’utiliser le mode Sport. En mode Normal, les performances sont très bonnes et la consommation d’énergie reste basse. Mes impressions de conduite sont excellentes. Le véhicule accélère avec beaucoup d’enthousiasme, la direction et la suspension sont agréables et puisqu’aucun véhicule n’est parfait, j’aurais aimé que le système i-Pedal sont légèrement plus agressif. Si vous ne le saviez pas, le système i-Pedal permet de conduire avec le pied droit sur l’accélérateur et de ne pratiquement jamais appuyer sur la pédale de frein. Dans le cas du Kona electric, il était difficile de s’ajuster pour être complètement arrêté à un arrêt, par exemple. Il fallait se servir quelquefois des freins. Toutefois, ce n’est vraiment pas un enjeu. Les Kona roulent sur des pneus de 17 pouces, sauf si vous choisissez le groupe N Line qui ajoute des roues d’alliage de 19 pouces. Remorquer avec le Kona electric est non recommandé.
Après cette semaine d’essai du Hyundai Kona electric 2025, je ne me demande pas pourquoi il est aussi populaire. Son format est compact tout en étant pratique et sa conduite est très agréable. On ressent un peu la lourdeur du véhicule (c’est presque toujours le cas avec les véhicules électriques plus lourds), j’aurais apprécié un peu plus d’insonorisation et des matériaux intérieurs de meilleure qualité. Pour le reste, c’est un véhicule électrique simple d’utilisation qui vous donnera de nombreuses années de bonheur au volant, j’en suis sûr!
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Essai réalisé précédemment:
Conditions de l'essai
Réalisé du 21 au 28 juillet 2025.
Météo: presque juste du soleil, entre 19 et 34 °C.
Modèle essayé: Hyundai Kona Preferred Ultimate 2025
Assemblé à Ulsan, Corée du Sud
Générations:
- 1re – 2018
- 2e – 2024
Prix selon www.hyundaicanada.com (16 septembre 2025):
- Preferred – 49 266 $
Prix du modèle essayé:
- PDSF – 46 499 $
- Ensemble Ultimate – 4 800 $
- Bleu méta - 250 $
- Frais de livraison et de destination – 2 050 $
- Droits sur les pneus – 18 $
- Frais d’administration du concessionnaire – 599 $
- Taxe d’accise du climatiseur – 100 $
- Offre spéciale - 3 000 $
- Rabais du gouvernement du Québec - 3 479,02 $
- Total – 47 836,98 + taxes
- Financement 60 mois (0,99 %) - 189,14 $ / semaine + taxes
- Location 36 mois (2,79 %) (20 000 km/an) - 120,09 $ / semaine + taxes
Distance parcourue: 609,5 km (69 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada:
- Ville – 16,3 kWh/100 km
- Route – 20,3 kWh/100 km
- Autonomie annoncée - 420 km
- Temps de recharge (niveau 2) - 6,7 heures
Consommation affichée: 14,9 kWh/100 km
Véhicule fourni par Hyundai Canada





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