02 novembre 2006

Essai routier: Jeep Wrangler Unlimited 2007

Je l’attendais depuis longtemps, le Jeep Wrangler Unlimited 2007. En photos, il m’apparaissait magnifique. En personne, je crois qu’il est encore mieux. D’abord, parlons du nom. Le Jeep Wrangler portait depuis longtemps le nom TJ mais seulement au Canada car partout ailleurs dans le monde, il s’est toujours nommé Wrangler, une vieille chicane de propriété de nom vieille de 35 ans. La version qui nous intéresse, le Unlimited, existe depuis 2004. Le Unlimited n’était qu’une version allongée du Wrangler régulier et possédait lui aussi deux portières. Il était donc difficile d’accéder aux places arrière et cette rallonge n’apportait pas grand-chose au modèle.

Tout change cette année. Le Jeep Wrangler Unlimited 2007 est un modèle à quatre portières. En fait, il tire son origine dans le concept Dakar présenté à la fin des années ’90. Son allure allongée le rend plus costaud et on peut même remarquer des similitudes avec les Hummer, notamment à l’arrière où la cabine possède des angles bien tranchants. L’avant possède toujours la signature Jeep avec ses phares ronds et sa calandre à sept fentes. Si on recule plus loin, le Jeep descend du Willys CJ-2A de 1946 et en possède encore l’allure.

À l’intérieur du Jeep Wrangler Unlimited 2007, deux sièges baquets confortables à l’avant dotés d’un excellent support latéral. Les sièges arrière sont très différents puisqu’il s’agit d’une banquette rabattable 60/40 ne procurant aucun support latéral et dont le dossier m’a semblé trop droit pour être confortable sur de longues randonnées. Elle est toutefois une amélioration notable par rapport à la petite banquette du modèle deux portes. Comme vous le savez, il s’agit d’un vrai 4x4 ne possédant virtuellement aucune compétition. Alors si vous êtes du genre utilitaire sport douillet qui ne fera jamais de sentier boueux, oubliez le Wrangler. C’est un dur de dur qui ne fait pas de compromis. La suspension est très rigide et c’est plutôt les sièges et votre fessier qui absorbent les trous et les bosses. D’où l’intérêt d’avoir des sièges confortables. On retrouve très peu de rangement à l’intérieur. Il y a un coffre sous l’accoudoir central et un grand coffre à gants. La sonorisation est excellente compte tenu de la configuration du véhicule et il s’agit d’un ensemble AM/FM/CD avec prise auxiliaire pour lecteur MP3. En option, Jeep offre aussi un système complet CD/DVD avec disque dur de 20 Go et radio satellite. On est loin des premiers Jeep avec tableau de bord en métal! Il faut dire que les matériaux du tableau de bord et des sièges ont été choisis pour que vous puissiez laver l’intérieur avec un boyau d’arrosage. L’espace pour les pieds est étroit à l’avant et il m’est arrivé deux fois pendant l’essai d’accrocher la pédale de frein en appuyant sur l’embrayage. L’espace de chargement est par ailleurs très grand et peut être bonifié en abaissant la banquette arrière. Le toit souple est amovible et vous pouvez l’entreposer l’hiver venu pour conserver le toit rigide. Parlant de ce toit, il n’est pas très insonorisé et on entend les bruits de vent sur la route. Il reste que dans ce Jeep, on a l’impression d’être dans un coffre-fort et de pouvoir franchir toutes les montagnes.

Et pour franchir tous ces obstacles, ça prend des organes mécaniques en pleine forme. Jeep fait confiance au V6 de 3,8 litres de 202 chevaux et à une boîte manuelle robuste à six rapports en équipement de série. J’ai eu bien du plaisir à la manipuler. Elle se rapproche de celle d’une automobile avec toutefois plus de robustesse. En option, on offre une boîte automatique à quatre vitesses. La consommation m’a semblé raisonnable pour ce type de véhicule, l’ordinateur de bord indiquant 12,8 L/100 km. Il est évident que je n’ai pas fait de tout-terrain et que la consommation aurait alors augmenté. Sous la carrosserie, rien de plus moderne : des freins à disques aux quatre roues avec ABS et système antidérapage de série sur tous les modèles. Évidemment, les deux essieux sont rigides. La tenue de route est bonne compte tenu de la vocation de ce véhicule et de son centre de gravité élevé.

En terminant, j’ai adoré ce Jeep Wrangler Unlimited 2007. Il est de plus en plus civilisé et peut tout de même franchir toutes les montagnes, particulièrement en version Rubicon. Pour ma part, l’essayer sur une courte durée est super intéressant mais je crois que si c’était mon unique véhicule, je me lasserais rapidement. Il faut vraiment s’en servir en tout-terrain pour l’apprécier à son maximum. Pour être certain de votre achat, rien ne vaut un essai et je dois dire merci à Brissette Automobiles de Berthierville pour cet essai très enrichissant. Bonne route!

Vous voulez faire vos commentaires, poser des questions ou peut-être possédez-vous un Wrangler et vous faites du tout-terrain, venez me rejoindre sur le forum de Passion Automobile et nous discuterons de Jeep. Pour jaser de Wrangler, cliquez ici! Vous y retrouverez également des photos exclusives!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Si vous voulez essayer le vehicule en hors route gosselin auto vous donnera le plaisir de jouer avec le véhicule dans une piste simple mais clair ou ... vous pourrez vous amusez

Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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