19 mai 2021

Essai routier: Mazda CX-30 turbo 2021 – Un peu plus de “oummf”


Le Mazda CX-30 a fait la manchette à sa sortie à cause de son nom. Pourquoi Mazda ne l’avait-il pas appelé CX-4? Faisons un petit récapitulatif de la gamme Mazda. 
 

Pour les voitures, c’est simple: Mazda3, Mazda6. Pour les VUS, à mon avis, le CX-3 aurait dû s’appeler CX-2 puisqu’il est assemblé sur la plateforme de la Mazda2, non vendue ici. Le CX-30 aurait alors pu s’appeler CX-3 puisque le CX-4 existe déjà en Chine. Pour le CX-5, ça va, mais il a éliminé le CX-7 parce que leurs gabarits étaient semblables. Finalement, il y a le gros CX-9 qui n’est pas vendu en Asie où l’on retrouve plutôt le CX-8, une version sept passagers du CX-5! Vous me suivez? 

 

Et ce n’est pas tout! Lors du lancement de sa nomenclature, Mazda avait affirmé que les lettres MX étaient pour les coupés et les cabriolets. On connait tous la petite MX-5, mais on pourra bientôt se procurer un MX-30, un petit VUS électrique à quatre portières! Tout ça pour dire que les nomenclatures, ce n’est pas le point fort de Mazda. Heureusement, leurs véhicules ont beaucoup d’autres qualités. 

 

Si on met les considérations marketing de côté, le Mazda CX-30 2021 a de nombreuses qualités. Ça se voit tout de suite lorsqu’on prend place à bord et qu’on touche aux matériaux. La qualité est au bout des doigts et c’est en lien avec ce que Mazda veut atteindre: être le plus luxueux des constructeurs généralistes. 

 

On n’est sûrement pas dépaysé par la silhouette extérieure. Un museau agressif avec de petits phares et une partie arrière qui n’est pas sans rappeler celle de la Mazda3 à hayon avec un pilier C moins dominant toutefois. Les roues d’alliage noires faisaient partie de l’habillage du modèle GT Turbo que je conduisais. Elles sont belles, mais ça ne rejoint pas mes goûts préférant les roues chromées. Tous les goûts sont dans la nature et les modèles plus “sportifs” ont très souvent des roues noires. 

 

Mon véhicule d’essai avait des sièges de cuir blanc et certaines parties de l’habitacle était brunes: de toute beauté, mais peut-être pas l’idéal avec des enfants. Les sièges sont bien formés et très confortables, même sur de longues distances. À l’arrière, si on compare avec le CX-3, c’est beaucoup mieux et ça affronte plus efficacement ce que la compétition propose.  

 

La nacelle d’instrumentation est assez simple, privilégiant des chiffres blancs sur fond noir. Il y a beaucoup de commandes sur le volant, mais on se retrouve facilement. Seules les commandes incrustées sur le chrome sont difficiles à lire le jour. Le soir venu, elles sont illuminées et le problème disparait. Comme c’est la mode aujourd’hui, Mazda propose son écran central. Il a plus la forme d’un trapèze que d’un rectangle et est encastré sur le dessus du tableau de bord. Le modèle GT essayé offre toutes les sources audio (sauf le CD) et un système de navigation est intégré. Les données ne sont pas mauvaises, mais pour ce qui est du guidage vocal, c’est plus que moyen. Un peu plus bas, on retrouve ce qu’il reste de commandes physiques dans le Mazda CX-30, c’est-à-dire les commandes de ventilation. Elles sont automatiques à deux zones et tout fonctionne à merveille. À noter les trois niveaux d’intensité des sièges chauffants et, ce que je préfère, le volant chauffant. Tout juste en dessous, il y a l’entrée USB qui permet l’accès au système d’infodivertissement en plus de recharger votre téléphone. Soulignons que la prise USB installée dans le coffre de rangement central donne aussi accès au système d’infodivertissement. Pourquoi cet accès? Pour pouvoir utiliser les interfaces Apple CarPlay ou Android Auto directement sur l’écran du véhicule. D’ailleurs, pour ce qui est d’Android Auto, on peut utiliser une application de navigation (Waze par exemple) en plus d’avoir accès à une application de musique (Spotify par exemple) à l’écran en même temps. Chapeau! 

 

Au centre, évidemment, il y a le levier de vitesse entouré de quelques commutateurs. L’un d’eux est pour le mode Sport, un pour le frein à main électronique, un Auto Hold (qui maintien le véhicule en place même si vous lâchez la pédale de freins et une molette pour le système d’infodivertissement. C’est là que je dois dire que l’écran n’est pas tactile lorsque le véhicule est en mouvement. Il faudra donc vous habituer à l’utiliser (ça s’apprend vite!). 

 

Le coffre arrière est de bonnes dimensions considérant le gabarit du véhicule. C’est aussi beaucoup mieux que dans le CX-3. Si vous regardez sous le plancher, vous y verrez l’amplificateur du système de son BOSE. J’espère qu’il s’enlève facilement en cas de crevaison! Avec la banquette arrière abaissée, le plancher est presque plat et le seuil de chargement n’est pas trop haut. Sur ce modèle GT, le hayon offre l’assistance électrique, mais aussi offre de verrouiller les portières à partir du hayon. Une autre bonne idée! 

 

Sous le capot, sans surprise, on retrouve un moteur SKYACTIV. Dans le cas du modèle GT essayé, il s’agit du quatre cylindres de 2,5 litres avec turbocompression pour une puissance de 250 chevaux si on lui fait boire de l’essence super 93. Sinon, c’est quand même 227 chevaux avec du régulier 87. Pour ce qui est du couple, c’est 320 livres-pied (310 avec du régulier). Ce moteur optionnel est couplé à une boîte à six rapports qui peut sembler un peu vieillotte (on retrouve souvent huit ou neuf rapports de nos jours), mais elle fait très bien le travail. Il est même intéressant de pousser un peu la mécanique et d’utiliser le mode manuel de la transmission. Les changements de rapports sont rapides et le moteur émet un grondement agréable à l’oreille. La traction intégrale est de série et ce VUS Mazda roule sur des roues de 18 pouces. 

 

Mazda se devait de réagir au manque d’espace intérieur du CX-3 et elle l’a fait de belle façon avec le CX-30. De plus, je n’en ai pas parlé, mais la version GT dispose de toutes les aides à la conduite proposées par Mazda. Avec ce moteur turbo (que l’on retrouve d’ailleurs dans tous les modèles Mazda, sauf le CX-3 et la MX-5), la puissance est plus que suffisante et encore mieux si on y met du super 93. L’espace intérieur est maintenant comparable à ce qui se fait chez la compétition. Si vous recherchez ce format d’utilitaire sport, il faut absolument que vous mettiez le Mazda CX-30 GT Turbo 2021 sur votre liste d’achat!  

 

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Conditions de l'essai 

 

Réalisé du 19 au 26 avril 2021. 

Météo: un cocktail de soleil, nuages, pluie et neige, entre –2 et 14 °C. 

Modèle essayé: Mazda CX-30 GT turbo 2021 

Assemblé à Salamanca, Mexique 

Générations: 

  • 1re - 2020 

Prix selon www.mazda.ca (19 mai 2021): 

  • GX – 24 700 $ 

  • GS – 27 500 $ 

  • GT – 34 000 $ 

Prix du modèle essayé: 

  • PDSF – 36 400 $ 

  • Incitatif en vigueur – 500 $ 

  • Options – 450 $ 

  • Accessoires – 310 $ 

  • Frais de transport et préparation - 1 950 $ 

  • Taxe sur le climatiseur – 100 $ 

  • Droits sur les pneus neufs – 15 $ 

  • Total – 38 725 $ + taxes 

Distance parcourue: 710,5 km (84 % autoroute) 

Consommation selon Ressources Naturelles Canada: 

  • Ville – 10,5 L/100 km 

  • Route – 7,9 L/100 km 

  • Émissions de CO² - 220 grammes/km 

Consommation affichée: 8,7 L/100 km 

Régime moteur à 100 km/h: 1 800 tours/minute 

Régime moteur à 115 km/h: 2 100 tours/minute 

Véhicule fourni par Mazda Canada 

Photos prises à Pointe-ClaireQuébec 




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Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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