Le segment des utilitaires sport compacts est toujours en pleine effervescence au Québec, si bien que les manufacturiers ne peuvent pas vraiment se reposer sur leurs lauriers et attendre que les véhicules se vendent tout seuls. Ils doivent constamment garder le design, les motorisations et les technologies à jour. Je dois avouer que les constructeurs coréens sont passés maîtres dans l’art de garder leurs véhicules à jour. On n’attend pas une refonte générale ou de mi-cycle pour revoir le design ou ajouter des technologies. Le Kia Sportage en est un bel exemple. Commercialisée depuis 2023, Kia redessine déjà la calandre et le tableau de bord pour 2026. De plus, l’assemblage et la qualité des matériaux semblent avoir été améliorés. En tout cas, Kia ne chôme pas!
Saviez-vous que le Sportage est l’un des deux véhicules que Kia avait lancés au départ de ses opérations au Canada aux côtés de la Sephia en 1999? Il s’est écoulé beaucoup de temps depuis cette époque et nous en sommes maintenant à la cinquième génération. Il est maintenant offert en version à essence, hybride ou hybride rechargeable. Je me concentrerai aujourd’hui sur la version à essence que j’ai testée. Proposé en six versions, dont une à traction avant, c’est la X-Line Limited que j’ai pu mettre à l’essai. Cette version est la plus haut de gamme.
D’abord, mentionnons que la qualité d’assemblage et des matériaux utilisés dans le Kia Sportage 2026 est excellente, bien qu’on note encore la présence de plastique dur. Les sièges de mon véhicule étaient recouverts de cuir de couleur « Terre cuite », ou « Terracotta » si vous voulez, et le mélange de cette couleur avec des éléments de couleur noire était du plus bel effet. Le soutien latéral et celui pour les cuisses sont très bien et le confort est appréciable. D’ailleurs, nous avons fait une virée, moi, mon épouse et ma fille, à Ottawa et le confort du véhicule n’a pas été un sujet de discussion au cours de ces quelques 600 kilomètres, aller-retour. Les sièges, autant conducteur que passager, sont ajustables électriquement.
Bien calé dans le siège du conducteur, on fait face à un écran de 12,3 pouces en lieu et place de la nacelle d’instrumentation. L’affichage est plutôt conventionnel avec indicateur de vitesse à gauche et tachymètre à droite, les deux passant légèrement au rouge en choisissant le mode « Sport ». On peut changer les renseignements affichés entre les deux cadrans, mais c’est à peu près tout en matière de personnalisation. À noter, l’affichage tête haute que je trouve très intéressant et d’une belle clarté. D’ailleurs, cet équipement devient peu à peu indispensable au point où, quand j’ai un modèle d’essai qui en est dépourvu, il me manque! À remarquer, le volant n’est pas totalement rond puisque la base et le haut du volant sont aplatis. Ça ne m’a pas dérangé, mais deux personnes qui ont essayé un Sportage récemment m’ont dit avoir été gênées par cette forme peu commune. Cependant, j’aime bien que le nom “KIA” ne soit pas centré sur le volant. Vous me direz que c’est inutile, mais c’est une coquetterie que j’aime bien. Les commandes sur ce volant sont simples à utiliser, le régulateur de vitesse adaptatif étant à gauche et ce qui a trait au système audio est à droite. Un peu en bas des branches du volant, il y a des commutateurs pour les modes de conduite et les modes « Terrain ».
Le système d’infodivertissement comprend un système de navigation embarqué avec des données semblables à celles d’un GPS Garmin. Cela fait bien le travail et vous pouvez aussi utiliser Google Maps ou Waze via Android Auto ou Apple CarPlay avec ou sans fil. Il y a beaucoup de menus pour mettre le système et le véhicule « à votre main », alors, comme toujours, je vous recommande de prendre quelques minutes pour parcourir ces menus avant de prendre la route et de configurer le tout. Le système audio a été conçu par Harman/kardon et est très efficace. Il y a des haut-parleurs un peu partout dans l’habitacle. Il y a même un haut-parleur de graves dans l’espace de chargement. Un peu plus bas, il y a des touches « adaptatives », c’est-à-dire qu’on doit appuyer sur une touche pour changer les fonctions. Par exemple, il y a une série de touches pour accéder à des fonctions du système d’infodivertissement. Si on appuie sur l’icône de ventilateur, ces commandes se transforment en touches pour la ventilation. Cela peut prêter à confusion, surtout en conduisant.
Toujours plus bas se trouve deux prises USB-C, dont une donne accès au système d’infodivertissement. On peut aussi recharger un téléphone via une plaque à induction. C’est capricieux comme équipement et il est possible que ça ne fonctionne pas avec votre téléphone. À côté du levier de vitesse conventionnel, il y a cinq commutateurs permettant d’activer les sièges chauffants ou ventilés ainsi que le volant chauffant. J’aime bien l’astuce des porte-gobelets que l’on peut ranger et ainsi faire de cet espace un rangement. Finalement, il y a un coffre de rangement de bonne dimension entre les deux sièges qui cache une prise 12V.
On est très bien assis également à l’arrière du Kia Sportage 2026. Les sièges sont confortables, on a beaucoup d’espace pour les jambes et il en reste encore même si le siège avant est reculé à son maximum. On pourrait même y asseoir trois adultes si ceux-ci se serrent un peu! Les commodités offertes à ces passagers incluent des sièges chauffants à trois niveaux d’intensité, des pochettes au dos des sièges avant (il y a même un petit crochet), des buses de ventilation ajustables et des prises de recharge USB-C installées au dossier des sièges avant. Derrière les appuie-têtes avant, il y a des supports pour une tablette. Vos enfants pourraient donc écouter un film pendant un long trajet. Bravo pour cette idée!
On accède à l’espace de chargement par un hayon motorisé. L’espace est de bonne dimension. Sous le plancher se trouve un véritable pneu de secours (temporaire quand même) et il y a un peu d’espace autour de celui-ci pour y mettre votre bidon de lave-glace. Kia a eu la bonne idée d’installer une prise 12V dans la soute, prise pratique si on veut gonfler un matelas ou, tout simplement, ajuster la pression de nos pneus. C’est facile d’abaisser la banquette divisée 60/40 en tirant seulement sur les poignées présentes sur les flancs de la soute à bagages. Le seul bémol est que la banquette ne se rabat pas complètement et qu’il faut aller appuyer sur les dossiers pour qu’ils se verrouillent bien en place. Sinon, l’espace est grand et vous pourrez y mettre beaucoup de choses.
Sous le capot, on a un moteur quatre-cylindres de 2,5 litres couplé à une transmission automatique à huit rapports produisant 187 chevaux et 178 livres-pied de couple. J’ai des réserves concernant la transmission qui est très hésitante et qui ne semble pas savoir sur quel rapport elle doit être. Résultat : peu importe la puissance du moteur, on en perd toujours un peu à cause de l’hésitation de la transmission et enclencher le mode « Sport » n’y change pas grand-chose. Les modèles LX roulent sur des pneus de 17 pouces, les EX sur des 18 pouces alors que toutes les autres déclinaisons profitent des roues de 19 pouces. Mon véhicule d’essai avec ses pneus de 19 pouces était confortable. Le seul petit problème de cette suspension est qu’elle est plutôt molle sur les routes vallonnées, ce qui peut surprendre et incite à garder les deux mains sur le volant. La capacité de remorquage est de 3 500 livres alors que pour les version hybrides et hybrides rechargeables, on parle plutôt de 2 000 livres.
Après cet essai de plus de 1 000 km, dont un roadtrip à Ottawa (merci Kia!), j’ai pu constater pourquoi le Kia Sportage est très présent sur les routes du Québec. Le confort, la conduite, la technologie, tout est intéressant pour ne pas s’ennuyer au volant. Oh, bien sûr, il y a de petits désagréments comme cette suspension un peu molle et ces touches « adaptatives » qu’on retrouve sur le tableau de bord. Toutefois, dans l’ensemble, le Kia Sportage 2026 est un achat intéressant proposant une fourchette de prix qui saura probablement respecter votre budget.
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Essais réalisés précédemment:
Conditions de l'essai
Réalisé du 29 septembre au 6 octobre 2025.
Météo: que du soleil, entre 9 et 29 °C.
Modèle essayé: Kia Sportage X-Line 2026
Assemblé à Gwangju, Corée du Sud
Générations:
- 1re – 1995
 - 2e – 2005
 - 3e – 2011
 - 4e – 2017
 - 5e – 2023
 
Prix selon www.kia.ca (31 octobre 2025):
- LX FWD – 31 995 $
 - LX – 34 095 $
 - X-Line – 37 845 $
 - EX – 39 845 $
 - EX Premium – 41 845 $
 - X-Line Limited – 45 345 $
 
Prix du modèle essayé:
- PDSF – 45 345 $
 - Peinture: Gris gravité - 250 $
 - Frais de livraison et de destination – 2 100 $
 - Frais du concessionnaire – 599 $
 - Frais environnementaux – 122,50 $
 - Total – 48 416,50 $ + taxes
 - Financement 60 mois (3,99 %) - 205,96 $ / semaine + taxes
 - Location 36 mois (6,69 %) (20 000 km/an) - 152,33 $ / semaine + taxes
 
Distance parcourue: 1038,8 km (85 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada:
- Ville – 9,9 L/100 km
 - Route – 7,8 L/100 km
 - Émissions de CO² - 210 grammes/km
 
Consommation affichée: 8,0 L/100 km
Régime moteur à 100 km/h: 1 700 tours/minute
Régime moteur à 115 km/h: 2 000 tours/minute
Véhicule fourni par Kia Canada





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