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Salut Christian, t’as changé d’auto?
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Non, c’est mon essai de la semaine.
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T’essaie pas des voitures neuves habituellement?
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Elle est neuve, c’est une 2012!
J’avais essayé la Mitsubishi Lancer lorsqu’elle a été redessinée en
2007. Depuis ce temps, elle n’a subi
pratiquement aucune retouche autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. C’est probablement que la silhouette était
remarquable à l’origine… ou que Mitsubishi n’a pas les moyens de refaire ses
devoirs. Il y a probablement un peu des
deux. Mais ça donne de drôles de
conversation en arrivant au travail! Le
design d’origine, dynamique et sportif, collait bien à la réputation de la
Lancer et à ses prétentions, du moins pour la Ralliart et l’EVO. Et il est vrai que Mitsubishi n’a pas les
moyens financiers de plusieurs de ses concurrents. Alors quand Mitsubishi m’a offert d’essayer
la Mitsubishi Lancer il y a quelques semaines, j’ai hésité. Est-ce que j’allais faire un copier-coller de
mon essai de 2007? Pas tout à fait car
Mitsubishi lance cette année une version doté du AWC (All Wheel Control), un
nouvel acronyme qui s’apparente à AWD (All Wheel Drive). Est-ce à dire que chez Mitsubishi, on ne fait
pas juste conduire mais on est en contrôle?
Il aurait fallu une tempête de neige pour vraiment répondre à la
question mais, heureusement, au début du mois de mai, il n’en a pas tombé!
Comme à ses débuts et si on excepte les versions Ralliart et EVO qui
sont d’autres modèles en soi, la Mitsubishi Lancer 2012 est déclinée en quatre
versions : DE, SE, SE-AWC et GT.
Comme vous pouvez le lire, seule la SE peut être équipée de la traction
intég… euh… du contrôle intégral. Et la
GT, qui devrait être le modèle « suprême » de la gamme, elle a un
moteur moins puissant que la SE-AWC et ne peut recevoir le contrôle
intégral! Bizarre!
Des sièges avant confortables mais qui offrent peu de support latéral
équipent toujours la Mitsubishi Lancer en 2012.
Des grands cadrans simples, tachymètre et indicateur de vitesse, avec
chiffres blancs sur fond noir vous font face.
Le reste des informations pertinentes sont fournies par l’intermédiaire
d’un ordinateur de bord situé entre les deux cadrans. Malheureusement, celui-ci ne peut retenir la
moyenne de consommation d’essence plus de quatre heures. C’est donc difficile de calculer la moyenne
durant une semaine d’essai mais je dirais qu’elle se situe entre 8,5 et 9,0
L/100 km en mode deux roues motrices.
C’est un tableau de bord qui demeure très simple et dénudé d’artifice,
très plastique aussi, et mûr pour une injection de folie. Le système audio et le système Bluetooth font
bien leur travail mais mériterait un écran plus grand qui afficherait plus
d’informations. Petite anecdote :
j’ai cherché toute la semaine la prise USB car l’écran affichait souvent au
démarrage que l’appareil USB n’était pas branché. Après avoir regardé tous les endroits
habituels, je me suis résigné à chercher dans le livret du propriétaire (vous
savez, ce gros livre dans le coffre à gants que presque personne ne lit!). Eh bien, elle est située tout en haut à
l’intérieur du coffre à gants dans un endroit que vous ne verrai que si vous
entrez la tête dans celui-ci! J’exagère
à peine… L’ingénieur qui a décidé d’installer cette prise à cet endroit n’a
probablement pas de iPod ! Je vous
conseille de vous acheter un fil supplémentaire et de le laisser branché en
permanence. Bien que ça semble être une
option populaire, le gros aileron situé sur le coffre nuit énormément à la
visibilité, particulièrement en marche arrière.
Pas du tout discret, je serais surpris qu’il ajoute quoi que ce soit à
la tenue de route. Il est même
distrayant en conduite de nuit car les phares de l’auto qui vous suit
apparaissent et disparaissent sans arrêt car cet aileron est à peu près à la
même hauteur. Les places arrière offrent
peu de support latéral mais l’espace pour les genoux est généreux. Pour ce qui est du coffre, malgré un seuil de
chargement un peu élevé, il est très logeable.
Avec la banquette divisée 60/40 abaissée, j’ai pu y engouffrer 21 sacs
de terre et d’engrais! Je ne les ai
transportés que sur une courte distance car c’est la suspension qui en avait
plein le dos, évidemment!
C’est sous le capot que se cache la plus grosse nouveauté de cette
Mitsubishi Lancer SE-AWC 2012. En effet,
Mitsubishi a remplacé le grognon 2,0 litres par un quatre cylindres 2,4 litres
beaucoup plus silencieux. Produisant 168 chevaux, il offre un couple de 167 lb-pi
à cette version à quatre roues motrices de la Lancer. Avec la transmission CVT, ce moteur forme le
couple parfait car il est doux, puissant et agréable à conduire. La CVT gère bien la puissance et ne fait pas
révolutionner le moteur inutilement.
Malheureusement, c’est toute la gamme Lancer qui aurait eu besoin de ce
moteur mais il n’est disponible que dans cette version SE-AWC. Pour ce qui est des palettes de changement de
vitesses au volant, c’est très amusant au départ mais on s’en lasse
rapidement. Les freins puissants sont à
disques ABS aux quatre roues. La
suspension et la direction ne sont sûrement pas aussi pointues que sur la
version Evolution mais c’est très bien pour la conduite de tous les jours.
Voilà une version intéressante de la Mitsubishi Lancer. La Lancer occupe une drôle de place sur le
marché. Elle pourrait faire concurrence
à d’autres concurrentes très doutées mais elle reste en retrait avec sa ligne
qui aurait au moins besoin d’un rafraîchissement. Son moteur 2,4 litres et la transmission CVT
sont bien adaptés mais ne sont disponibles que sur un seul modèle et pas le
moins cher. Et la Lancer se retrouve
dans la cours d’un fabricant qui a de bonnes idées mais peu de moyens financiers. Une chose est rassurante chez
Mitsubishi : sa garantie de 10 ans / 160 000 km qu’aucun autre
manufacturier n’a même songé à renchérir.
À voir le nombre de Lancer sur la route, vous leur faites comfiance…
Questions, commentaires, opinions? Venez discuter de la Mitsubishi Lancer sur le
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Conditions
de l’essai
Réalisé du 7 au 14 mai 2012.
Journées de pluie et de soleil, entre 8 et 25 C.
Modèle essayé : Mitsubishi Lancer SE-AWC 2012
Assemblé à Kurashiki, Okayama, Japon
--- DE : 15 998 $
--- SE : 19 398 $
--- SE-AWC : 23 098 $
--- GT : 23 998 $
Prix du modèle essayé : 24 698 $ + taxes
Distance parcourue : 624,1 km (32 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
--- Ville : 9,1 L/100 km
--- Route : 6,8 L/100 km
--- Émissions de CO² : 3 726 kg/année
Consommation dans la vraie vie: entre 8,5 et 9,0 L/100
km (à vue de nez!)
Régime-moteur à 100 km/h : 2 000 tours/minute
Régime-moteur à 115 km/h : 2 300 tours/minute
Véhicule fourni par Mitsubishi Motors Canada.
Photos prises à Ste-Elisabeth, Québec
1 commentaire:
Hello, je conduis une Mitsubishi Lancer d’occasion depuis deux ans et, jusqu’ici, il n’y a rien à signaler. Je l’ai achetée grâce à un prêt perso auto comme celui-ci : https://www.youtube.com/watch?v=lL0UCTag6C8 . J’envisage désormais d’apporter quelques modifications au véhicule en l’équipant d’un kit carrosserie et en changeant de jantes. La voiture est pas mal dans son état d’origine, mais une petite personnalisation ne serait pas de trop.
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