La ligne extérieure reprend les éléments visuels de la marque Chevrolet avec son énorme nœud papillon dans la calandre. À l’arrière, Chevrolet a repris le feu de recul central apparu précédemment sur la Volt. Dans cette catégorie, il faut dire que les constructeurs doivent partir d’une boîte et la rendre dynamique et attrayante. Le résultat de l’Orlando se trouve entre la Mazda 5 à l’allure sportive et la Rondo plus ordinaire. Comme à l’habitude, les niveaux d’équipement sont nommés LS, 1LT, 2LT et LTZ, celle-ci ayant presque tous les équipements disponibles à son bord. J’avais en main la version 1LT auquel on a ajouté la transmission automatique, les roues en alliage de même que le Groupe interface du véhicule (Bluetooth, prise USB et commande au volant).
On prend place à l’avant sur des baquets au support latéral plutôt faible et aux coussins un peu plus durs que la moyenne. Belle disposition des cadrans face à nous avec tachymètre à gauche, indicateur de vitesse à droite, température du liquide de refroidissement et gauge d’essence en haut au centre et petit ordinateur de bord en bas. La disposition est bien mais les chiffres sont très petits et l’éclairage nocturne assez faible et verdâtre. Le volant est un pur Chevrolet avec le régulateur de vitesse à gauche et les commandes radio et Bluetooth à droite. Au centre en haut du bloc central, on retrouve un petit écran avec affichage de la radio, l’heure et la température extérieure. Plus bas, toutes les commandes usuels de la radio sous lesquelles on a caché un petit coffre avec prise AUX et USB (optionnelle). Ce petit coffre est original mais l’ensemble est plutôt fade. On regrette que GM n’ai pas mis le couvercle lustré que l’on retrouve sur les modèles plus luxueux. Parlons du système audio : d’abord le système Bluetooth est très facile à programmer autant pour un cellulaire qu’un iPod Touch. FM et radio satellite présentent une belle sonorité. D’ailleurs, le son peut être ajusté différemment selon la source audio utilisé. Plus bas, sous la fente d’insertion des CD, les commandes de ventilation simplistes mais très efficaces. Notons également des buses de ventilation ajustables pour les passagers arrière. Bien appréciées.
On ne peut décrire une fourgonnette sans parler des places arrière et de son espace de chargement. La Chevrolet Orlando 2012 présente des places centrales confortables qui offrent un dossier ajustable mais aucun support latéral. Si vous réussissez à vous rendre complètement à l’arrière, deux autres places vous y attendent mais offrent peu de confort et devront être réservées à des enfants ou des adultes de petite taille. D’ailleurs, GM sait très bien que lorsque vous serez assis à cet endroit, il sera difficile d’en sortir puisque deux petites poignées disposées sur les puits de roues ont été prévues. Vous devrez aussi choisir entre sept passagers sans bagages ou moins de passagers avec bagages car vous ne pourrez y engouffrer les deux. Il y a beaucoup de configurations possibles puisque chaque place pour être rabattue indépendamment des autres. Lorsque qu’elles sont toutes à plat, le plancher de l’Orlando est vaste et parfaitement plat.
Côté motorisation, pas de choix à faire puisque le quatre cylindres Ecotec 2,4 litres de 174 chevaux est boulonné d’office. Une boîte manuelle à six rapports y est associée dans les modèles LS et LT alors que la LTZ offre le même nombre de rapports en version automatique. Sur ma LT, l’option « boîte automatique » avait été coché. Il est impossible de le faire pour la LS. Le tandem quatre cylindres- boîte automatique est plutôt vif au départ mais pour les reprises, il s’essouffle rapidement. Et nous n’étions que deux personnes à bord, imaginez avec sept! Le mode manuel intégré à la transmission automatique est désagréable à utiliser. Les freins efficaces assistés sont à disques ABS aux quatre roues et profite de l’aide au freinage sur tous les modèles. La direction est assistée électriquement. La suspension est indépendante et à poutre de torsion à l’arrière ce qui transmet parfois des réactions sèches sur mauvais revêtement.
Finalement, la Chevrolet Orlando 2012 peut très bien prendre la place d’une fourgonnette. De plus, elle est plus agile et plus économique que celle-ci. Il faudra toutefois que General Motors surveille de près la qualité des matériaux et l’assemblage que j’ai trouvé un peu juste. Et pour les acheteurs, il faudra probablement choisir au minimum un modèle LT car la LS est un peu chiche au niveau des accessoires. En tout cas, il faut saluer l’audace de GM Canada qui importe ce multisegment d’Europe alors que les Américains ne pourront que la regarder passer avec des plaques d’immatriculation canadiennes. Laissons-lui le temps de prendre de la maturité et de régler ces petits irritants de jeunesse. Elle pourrait devenir redoutable…
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Conditions de l’essai
Réalisé du 16 au 20 avril 2012.
Journées ensoleillées, entre 4 et 29 °C.
Modèle essayé : Chevrolet Orlando 1LT 2012
Assemblé en Corée du Sud.
Prix selon www.chevrolet.ca (22 juin 2012) :
--- LS : 21 740 $
--- 1LT : 24 140 $
---2LT : 25 440 $
--- LTZ : 30 340 $
Prix du modèle essayé : 26 560 $ + taxes
Distance parcourue : 336,5 km (59 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
--- Ville : 10,6 L / 100 km
--- Route : 6,9 L / 100 km
--- Émissions de CO² : 4 140 kg / année
Consommation dans la vraie vie: 8,6 L/100 km
Régime-moteur à 100 km/h : 2 000 tours/minute
Régime-moteur à 115 km/h : 2 300 tours/minute
Véhicule fourni par General Motors Canada.
Photos prises à l’Ecole Primevère, Ste-Elisabeth, Qc
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