Lorsqu’on voit la première neige tomber, on est tous un peu pareil : on a oublié toutes nos habitudes de conduite hivernale. On roule trop vite, on suit de trop près, on prend les courbes à vitesse trop élevée et c’est là que notre voiture ne peut nous aider! C’est aussi à ce moment que l’on souhaiterait posséder une Subaru. Nos hivers québécois rigoureux et la traction intégrale Subaru forme le mariage parfait. C’est pourquoi j’aime toujours lorsque les essais de Subaru sont cédulés en hiver. C’est justement ce qui est arrivé cet hiver avec le lancement de la nouvelle génération d’Impreza. Tout comme la génération précédente, la Subaru Impreza 2012 est offerte en deux configurations soit berline et « hatchback ». Et j’ai eu l’immense plaisir d’essayer les deux modèles! Bien que la mécanique soit la même, je vais vous parler cette fois-ci de la berline et au prochain article, je ferai le tour du modèle à hayon.
D’abord l’apparence extérieure.
On ne peut regarder l’Impreza sans voir la filiation évidente avec sa
grande sœur Legacy. Toutefois, la
calandre robuste et les ailes rebondies sont mieux intégrées à l’ensemble. Des flancs plats desquels ne ressortent que
les ailes nous permettent de remarquer les grandes dimensions des
rétroviseurs. Les feux arrière sont plutôt
ordinaires et sont intégrés à une partie arrière qui manque d’originalité. Les roues d’alliage à 10 rayons ajoutent un
peu de dynamisme à l’ensemble. En fait,
l’Impreza n’a pas vraiment de personnalité propre puisque, de face, on croit
rencontrer une Legacy et lorsqu’on suit une Impreza, ce pourrait être n’importe
quelle autre berline de cette catégorie.
Il n’y a qu’un seul moteur disponible sous le capot de la Subaru Impreza
2012 mais elle est disponible en quatre niveaux d’équipements : la Base
puis les groupes Tourisme, Sport et Limited.
C’est la 2.0i avec groupe Tourisme qui fut mon véhicule d’essai pendant
une semaine et j’ai été chanceux : il a beaucoup neigé!
C’est facile de prendre place à l’intérieur de la berline Subaru Impreza
2012 grâce à ses larges portière. Au
premier coup d’œil, le nouveau tableau de bord ne semble qu’une évolution de
celui de la génération précédente. On a
raffiné les lignes du design précédent et c’est très bien. La finition est de bonne qualité et on y
retrouve beaucoup de matériaux mous. Les
baquets sont confortables mais offrent peu de support latéral. À l’arrière, la banquette est elle aussi
confortable et l’espace pour les jambes est surprenant. À cet endroit, oubliez le support
latéral. La nacelle des cadrans est
assez simpliste avec deux cadrans et un petit écran carré au centre. Tachymètre à gauche, compteur de vitesse à
droite et compteur journalier et jauge d’essence au centre. Vous avez peut-être remarqué qu’au bas du compteur
de vitesse, il y a une autre aiguille avec graduation. Cette aiguille indique votre
« performance environnementale » c’est-à-dire que selon votre façon
de conduire, l’aiguille va plus à gauche ou plus à droite. Le but, c’est qu’elle se maintienne le plus à
droite possible car c’est là que vous utilisez le moins de carburant. En haut de la console centrale, d’autres
renseignements soit la température extérieure, la consommation d’essence
moyenne et l’heure. Finalement, tous les
renseignements courants se retrouvent au tableau de bord dans une forme simple
mais facile à lire et à comprendre.
Manque d’originalité le soir venu alors que tout s’illumine de rouge! Éclairage qui n’est d’ailleurs pas complet
puisque les commutateurs de glaces électriques ne sont pas éclairés.
Toujours dans le bloc central, sous les buses de ventilation, le système
audio qui intègre maintenant la connectivité Bluetooth pour le cellulaire et
l’audio. Pour ce qui est des fonctions
courantes (AM/FM/CD), ça va assez bien. Pour
le téléphone, il semble que l’on s’est beaucoup compliqué la vie si bien que je
n’ai jamais été capable d’y apparier le mien.
Pour l’audio en continu, avec mon iPod Touch, ça fonctionne sauf qu’il
faut le réactiver chaque fois qu’on prend place à bord. On s’en lasse rapidement. L’interface avec fil USB quant à elle
fonctionne à merveille. Le seul problème
de la prise USB, comme chez d’autres manufacturiers d’ailleurs, est d’être
située dans le petit coffre de rangement entre les deux sièges. Il faut se tordre le bras pour réussir à y
brancher le fil. Le meilleur moyen de contourner
le problème est d’acheter un fil supplémentaire et de le laisser branché dans
le petit coffre. Le chauffage et la ventilation contrôlés par les trois
molettes sont efficaces. Les
commutateurs de sièges chauffants sont mal placés, beaucoup trop vers l’arrière
de la console centrale. Ou on les
accroche en s’attachant, ou on a de la difficulté à les atteindre lorsqu’on est
attaché. Finalement, le coffre est de
bonne dimension et peut s’agrandir en abaissant la banquette divisée 60/40 et
former un plancher presque parfaitement plat.
Seule la poignée pour refermer le coffre manque à l’appel.
Les Subaru ont toujours eu une mécanique spéciale. D’abord, tous les modèles de la gamme
canadienne sont à traction intégrale (jusqu’à l’arrivée de la BRZ). Ensuite, toutes les Subaru n’ouvrent leurs
capots qu’à des moteurs Boxer c’est-à-dire des moteurs à cylindres opposés ou
« à plat ». Sous le capot de
l’Impreza se cache un moteur 2,0 litres à double arbre à cames en tête
produisant 148 chevaux et 145 lb-pi de couple.
Pour gérer cette puissance, Subaru fait appel à une transmission
manuelle à cinq vitesses de série ou, celle que j’ai essayée, la boîte à
rapports continuellement variables (CVT) Lineartronic. Cette boîte est la plus agréable que j’ai eu
l’occasion de conduire depuis le retour de ce type de transmission. Elle n’est pas trop bruyante, ne semble pas
peiner à la tâche et grâce aux palettes situées derrière le volant, vous pouvez
rétrograder facilement pour dépasser ou accélérer dans une entrée d’autoroute. La tenue de route est excellente et, sur la
neige, il est toujours impressionnant de constater que la Subaru glisse des
quatre roues et est facile à ramener dans le droit chemin. À condition bien sûr de ne pas exagérer sur
la vitesse! Il faut aussi souligner la
présence de pneus Bridgestone Blizzak que j’adore pour leur confort de
roulement et leur excellente motricité.
Les quatre freins à disque font bien leur travail, la suspension est un
bon compromis entre confort et tenue de route et seule la direction m’est
apparue un peu légère.
En bref, la voiture idéale pour le Québec. Belle motricité dans la neige, sécurité
accrue, confortable et économe en carburant.
Tout ça à un prix très concurrentiel.
Les seuls points négatifs pourraient être un système audio un peu en
retrait face à certaines concurrentes et une ligne un peu banale. À moins de choisir le modèle à hayon… Nous en reparlerons dans mon prochain article
qui sera consacré à la Subaru Impreza hatchback 2012!
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Automobile en cliquant ici.
Essai réalisé précédemment : Subaru Impreza 2008
Conditions
de l’essai
Réalisé du 30 janvier au 6 février 2012.
Journées de soleil, pluie, verglas et neige, entre -20
et 3 C.
Modèle essayé : Subaru Impreza 2.0i Groupe
Tourisme 2012
Prix selon www.subaru.ca (23 avril 2012):
· --- 2.0i : 19 995 $
·
--- 2.0i Groupe Tourisme : 21 695 $
·
--- 2.0i Groupe Sport : 23 895 $
·
--- 2.0i Groupe Limited : 25 895 $
Prix du modèle essayé : 24 690 $ + taxes
Distance parcourue : 896,8 km (22 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
·
--- En ville : 7,5 L/100 km
·
--- Sur route : 5,5 L/100 km
·
--- Emissions de CO² : 3 036 kg/année
Consommation dans la vraie vie: 8,4 L/100 km
Régime-moteur à 100 km/h : 1 950 tours/minute
Régime-moteur à 115 km/h : 2 300 tours/minute
Véhicule fourni par Subaru Canada.
Photos prises à l’École Primevère,
Ste-Elisabeth, Qc
2 commentaires:
Je l'ai essayée en plein pendant une tempête de neige et c'est vraiment impressionnant à quel point la "grip" est bonne... J'adore !
J'aimerais bien avoir une voiture comme ça. Est-ce que c'est facile de trouver un distributeur de subaru à Rive Sud? Est-ce que ça coûte beaucoup?
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