30 avril 2012

Essai routier: Subaru Impreza 2012

Deuxième article sur la Subaru Impreza 2012.  Cette fois-ci, je vais m’attarder à la version à hayon ou « hatchback » pour les intimes.  Des deux configurations possibles de l’Impreza, c’est celle que je préfère.  D’abord, elle ne concède rien à la berline puisque c’est la même mécanique qui l’anime.  Ensuite, parce que la hatchback est beaucoup plus pratique pour les bagages en plus de ne rien perdre de son espace pour les passagers des places arrière.  Et finalement, sa personnalité est plus typée que celle de la berline dont la silhouette, particulièrement la partie arrière, est plutôt fade.  Je vous fais faire le tour du propriétaire?

La Subaru Impreza hatchback 2012, tout comme la berline, est disponible en quatre niveaux d’équipement : la Base et les groupes Tourisme, Sport et Limited.  Cette fois-ci, c’est la version Sport qui s’est retrouvée dans mon entrée.  « Sport » ne veut pas nécessairement dire qu’elle est plus sportive puisque, mis à part les roues de 17 pouces au lieu de 16, le reste des ajouts concernent le confort ou l’esthétique.  La mécanique est en tous points la même que sous le capot de la berline.

Pour ceux qui ont déjà lu mon essai routier de la berline, vous allez avoir quelquefois l’impression que je fais du « copier/coller » et j’en suis désolé mais c’est ainsi.  La version « Sport » réserve toutefois quelques améliorations à l’intérieur pour ceux qui auront déboursé quelques centaines de dollars de plus.  L’accès est toujours aussi facile.  Face à nous, il y a quelques changements : le volant et le pommeau du levier de vitesses sont gainés de cuir et l’ordinateur de bord situé entre les deux cadrans affiche désormais des chiffres blancs sur fond noir ce qui s’intègre mieux à l’ensemble en plus d’être plus lisible.  Vous aurez peut-être remarqué que la petite aiguille de « conscience environnementale » a disparu.  Elle s’est tout simplement déplacée en haut du bloc central et fait partie d’un petit écran de 4,3 pouces avec de jolis dessins.  Son fonctionnement est le même que la version « aiguille » et c’est le poids de votre pied sur l’accélérateur qui fera varier son humeur.  Cet écran peut aussi afficher certaines données de consommation d’essence et d’autres données sur le fonctionnement du moteur ainsi qu'une animation montrant quelles roues travaillent sous votre voiture.  À gauche de cet écran, vous en voyez un plus petit qui affiche les réglages automatiques de la ventilation et du chauffage.  Fonction que j’apprécie beaucoup, le ventilateur ne s’emballe pas inutilement et maintient la température désirée.  Plus bas sur le bloc central, c’est le système audio qui ne casse rien mais accomplit bien les tâches de base.  Comme sur la berline, il m’a été impossible d’apparier mon téléphone sur la connectivité Bluetooth même si mon cellulaire est un modèle Motorola très courant.  L’interface pour iPod avec fil USB fonctionne à merveille et le menu d’utilisation est complet.  À l’arrière, la banquette est confortable même si elle n’offre pas beaucoup de support latéral.  Il faut souligner l’espace ample pour les jambes.  Il est rare d’avoir autant d’espace pour les jambes dans une voiture de cette catégorie.

Le point fort de la version à hayon, c’est son espace de chargement.  Même avec la banquette relevée, l’espace y est déjà convenable.  En abaissant la banquette divisée 60/40, on se retrouve avec un immense espace de chargement avec plancher parfaitement plat.  Le seul reproche que je peux me permettre est que le seuil de chargement est un peu haut surtout si vous devez aller chercher un objet lourd un peu plus loin dans la soute.  Et contrairement à la berline, Subaru a pensé à intégrer une poignée au hayon pour qu’on évite de se salir les mains en le refermant.  Il ne reste qu’à appliquer cette très bonne idée au couvercle du coffre de la berline.

Sous le capot, la même mécanique que pour la berline ainsi que pour tous les autres modèles Impreza (sauf les WRX et STI évidemment!).  Un quatre cylindres Boxer de 2,0 litres avec double arbre à cames en tête d’une puissance de 148 chevaux et 145 lb-pi de couple.  Ça peut sembler peu mais c’est un moteur très vif à la sonorité bien spéciale et qui forme une belle équipe avec la transmission CVT Lineartronic à rapports continuellement variable.  Je devrais dire un bon trio puisque la traction intégrale symétrique de Subaru joue également un rôle-clé dans ce bel équilibre.  La voiture est stable sur la route et, bien qu’il n’ait pas neigé pendant cet essai, la berline s’était admirablement bien débrouillée dans la neige.  Les freins à disques, la suspension confortable, mais pas trop, et la direction, un peu légère il est vrai, font de cette voiture une incontournable des hivers québécois. 

Je l’ai dit précédemment et je le répète : j’aime cette Subaru.  La génération précédente m’avait déçu, et une bonne partie des amateurs de Subaru, par sa silhouette trop sobre.  Elle était aussi imperturbable sur la route mais elle attirait moins de gens.  Cette fois-ci,  il manque un peu de saveur à la berline mais la version à hayon offre un bel équilibre des lignes en plus de la légendaire traction intégrale Subaru et d’une mécanique agréable à utiliser.  De toute façon, si je regarde les chiffres de ventes en forte hausse de la nouvelle Impreza depuis son arrivée, je ne vous apprends rien.

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Essais réalisés précédemment :

Conditions de l’essai

Réalisé du 6 au 10 février 2012.
Journées de soleil et de nuages, entre -20 et 4 °C.
Modèle essayé : Subaru Impreza 2.0i Groupe Sport 2012
Prix selon www.subaru.ca (24 avril 2012):
--- 2.0i : 20 895 $
--- 2.0i Tourisme : 22 595 $
--- 2.0i Sport : 24 695 $
--- 2.0i Limited : 26 795 $
Prix du modèle essayé : 27 790 $ + taxes
Distance parcourue : 488,8 km (41 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
--- En ville : 7,5 L/100 km
--- Sur route : 5,5 L/100 km
--- Émissions de CO² : 3 036 kg/année
Consommation dans la vraie vie: 9,0 L/100 km
Régime-moteur à 100 km/h : 1 900 tours/minute
Régime-moteur à 115 km/h : 2 300 tours/minute
Véhicule fourni par Subaru Canada.
Photos prises à Berthierville, Qc

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour,

Étant donné que vous avez essayé la version 5 portes de cette voiture, qui me semble très intéréssante pour mon prochain achat, j'aimerais savoir si la caméra de recul est nécessaire, selon vous. Cette option peut être pratique mais les gadgets c'est souvent une des première chose qui se casse après la fin de la garantie :)
Merci,
Daniel

Christian Gagnon a dit...

Personnellement, j'aime bien quand il y a une caméra de recul. Pour l'Impreza, ce n'est pas vraiment essentiel car c'est plus la visibilité de 3/4 arrière qui est faible étant donné le pilier C large malgré la petite glace qui y est intégrée. Lorsque vous l'essaierez chez un concessionnaire, essayez la marche arrière. Ça vous donnera une bonne idée de la visibilité...

Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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