Kia Sportage 2017 |
Le
Sportage est l’un des deux véhicules qui ont ouvert la route à Kia sur le
marché canadien. L’autre était la Sephia.
Le petit VUS avait une silhouette sympathique à son arrivée au pays et il s’est
trouvé de nombreux adeptes. Malheureusement, il n’avait pas une fiabilité à
tout casser et il est vite retombé dans l’oubli. Heureusement, Hyundai s’est
mis le nez dans les affaires de Kia par la suite et le Sportage est devenu une
version Kia du Hyundai Tucson. Toutefois, avec les années, le Sportage se
différencie de plus en plus de son cousin Hyundai.
Le
millésime 2017 a été entièrement redessiné. La partie avant est plus
arrondie tout en étant plus massive. La calandre « nez de tigre » a
encore sa place surplombée du logo KIA. La partie avant n’est pas sans rappeler
vaguement la partie avant d’un utilitaire Porsche. De profil, on remarque
encore le pilier C proéminent qui nuit d’ailleurs à la visibilité de trois
quarts arrière. La partie arrière profite de feux reliés par une petite barre
lumineuse rouge, question d’élargir la silhouette du VUS compact. La lunette
est mince et le hayon descend très bas, facilitant le chargement d’objets
lourds.
Au
premier abord, je n’ai pas vraiment aimé cette nouvelle silhouette. Puis, on
s’y habitue. Il faut aussi noter que le Sportage repique quelques éléments de
style du Kia Niro, un petit VUS hybride à venir prochainement dans la gamme Kia
et qui sera présenté en primeur régionale au Salon International de l’Auto de
Montréal en janvier 2017.
La
gamme Sportage 2017 inclut trois modèles : LX, EX et SX. Les deux
premiers sont équipés d’un quatre cylindres de 2,4 litres offrant 181 chevaux.
Quant à lui, le modèle SX s’offre le quatre cylindres de 2,0 litres à
turbocompression. Ses 237 chevaux sont amplement suffisants pour permettre de
belles accélérations au Sportage. Sa consommation est plus élevée que celle du
2,4 litres, mais malgré le turbo, il boit de l’essence ordinaire. Son
fonctionnement s’est adouci avec les années, preuve que Kia lui apporte une
attention constante. La transmission automatique à six rapports est de série
pour les deux moteurs, le moteur turbo profitant de palettes de changement de
vitesses au volant. Les changements sont d’ailleurs assez rapides pour un
véhicule qui n’est pas destiné à être conduit sportivement. La suspension est
indépendante aux quatre roues, assurant un confort appréciable.
La
tenue de route est bien pour un véhicule de cette catégorie. Le Sportage ne
cherche pas à être conduit agressivement. En conduite hivernale, il doit
vraiment être dans son élément grâce à sa garde au sol élevée. La visibilité
est bonne, sauf vers l’arrière où la lunette est étroite et le pilier C est
large. La caméra de recul n’est pas un luxe. Petite anecdote sur la
visibilité : les phares au xénon sont très puissants et les phares
antibrouillard à quatre DEL le sont aussi. J’ai passé une partie de ma semaine
d’essai à me faire demander mes feux de croisement, alors qu’ils étaient déjà
en fonction! J’ai d’ailleurs demandé à Kia de les faire vérifier. En tous cas,
on ne pourra reprocher à Kia la faiblesse de la luminosité de ses phares!
Attention
à votre tête en prenant place dans le Kia Sportage 2017. Quand ça m’arrive
une fois dans la semaine d’essai, c’est un accident malheureux, mais plus d’une
fois, ce n’est plus un hasard. Mettons la faute sur la ligne de toit très arqué
à l’avant. Le confort est de mise et j’aurais souhaité un peu plus de support
latéral des sièges à l’avant. À l’arrière, l’espace ne manque pas pour les
jambes et la tête. Le support latéral est inexistant et ne vous fiez pas trop à
la place centrale, car elle n’est pas très spacieuse. Pour quatre personnes
toutefois, l’habitacle est parfait. Si vous êtes amateurs de produits Kia, le
tableau de bord vous sera familier. La nacelle de l’instrumentation est assez
simple, tachymètre à gauche, indicateur de vitesse à droite, chiffres blancs
sur fond noir. Pas très « hop la vie », mais c’est très lisible.
L’ordinateur de voyage au centre des deux cadrans offre beaucoup de
renseignements sur le fonctionnement du moteur. C’est dommage toutefois que la
moyenne de consommation d’essence se réinitialise à chaque plein d’essence.
Personnellement, dans mon propre véhicule, je réinitialise la moyenne à chaque
changement d’huile. Ce serait impossible à faire dans le Kia Sportage.
Au
centre de la planche de bord, entre deux buses de ventilation se trouve le
système d’infodivertissement de Kia. Bien qu’il ne semble pas faire l’unanimité
dans la communauté journalistique, moi j’aime bien. Avec les années, la qualité
du français s’est beaucoup améliorée. Il peut lire tous les types de support
musical en plus des radios AM, FM et XM.
La fente pour les CD est toutefois disparue. J’aime bien l’écran d’accueil qui
affiche à la fois le GPS, la lecture musicale et quelques raccourcis.
Concernant le système de navigation, la programmation vocale d’une destination
est plus facile que si vous le faites sur l’écran. Son principal défaut est de
ne pas offrir de données sur les conditions de la circulation, un indispensable
à Montréal et Québec. L’infodivertissement Kia est compatible avec Android Auto
seulement. Pour Apple CarPlay, j’imagine que ça viendra bientôt.
Le
modèle SX du Kia Sportage propose la climatisation automatique. Vous pouvez
aussi faire les réglages vous-même grâce aux dix commutateurs situés entre les
deux molettes. Les commutateurs de sièges ventilés et chauffants sont juste en
dessous. Le commutateur du centre est pour le volant chauffant, probablement
l’équipement le plus apprécié des conducteurs québécois. Soulignons que les
places latérales de la banquette arrière sont aussi chauffantes dans le modèle
SX et en option dans le EX. Tout en bas, il y a deux prises 12V, en plus
des AUX et USB. Il y a aussi des prises 12V et USB à l’arrière.
L’espace
de chargement est beaucoup plus grand qu’il n’y parait. Le seuil de chargement
est à égalité avec le parechoc permettant ainsi de charger des objets lourds ou
encombrants beaucoup plus facilement. De plus, en abaissant le dossier de la
banquette arrière, l’espace s’agrandit considérablement et le plancher est
parfaitement plat. Il n’y a pas vraiment d’espace de rangement sous le
plancher.
Malgré
une silhouette qui ne m’a pas plu au premier abord, le Kia Sportage 2017
est une belle mise à jour du modèle qu’il remplace. Son allure est plus
costaude, son groupe motopropulseur intéressant et son habitacle confortable et
spacieux. L’espace de chargement est de bonnes dimensions, une caractéristique
qu’on apprécie lorsqu’on achète un utilitaire sport. Même si le modèle essayé
ici est un SX, le modèle LX n’est pas à éviter même si son équipement est moins
impressionnant. Et pour ceux qui se demandent si le hayon intelligent, ça
fonctionne; eh bien oui, ça fonctionne très bien. Une petite attente de trois
secondes devant le hayon et surprise, il s’ouvre seul. Pas besoin de faire une
danse sur un pied derrière le véhicule, il n’y a qu’à attendre. C’est beaucoup
plus simple!
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Essais
réalisés précédemment :
Conditions
de l’essai
Réalisé
du 11 au 17 octobre 2016.
Météo :
du soleil et un peu de pluie, entre 4 et 19 °C.
Modèle
essayé : Kia Sportage SX 2017
Existe
depuis : 1993 /Actuelle génération : 2016
**
LX : 26 750 $
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EX : 29 850 $
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SX : 41 450 $
Prix
du modèle essayé : 41 450 $ + taxes
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Ville : 11,9 L/100 km
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Route : 10,2 L/100 km
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Émissions de CO² : 263 grammes/km
Consommation
affichée : environ 9,6 L/100 km
Régime
moteur à 100 km/h : 1 900 tours/minute
Régime
moteur à 115 km/h : 2 200 tours/minute
Photos
prises à Ste-Élisabeth, Québec
1 commentaire:
Les voitures Kia se vendent certes à des prix très intéressants, mais c’est vrai que leur fiabilité est incertaine. Toutefois, il ne fait aucun doute que les véhicules de cette marque soient économiques.
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