Ford Escape Titanium 2014 |
Esthétiquement
parlant, le Ford Escape 2014 se rapproche de la Focus. De larges prises
d’air situées sous le pare-chocs sont associées au design de la populaire
compacte. Le design de l’Escape n’est donc pas lié à celui des camions, comme
l’Explorer ou le F -150, ni au design des voitures, comme la Fiesta ou la
Fusion. Le Ford Escape fait presque bande à part dans la gamme Ford. Ça vaut pour
la partie avant, mais la partie arrière pourrait être comparée à celle de la
petite fourgonnette C-Max. La version Titanium essayée exhibait de superbes
roues de 19 pouces qui élevaient la silhouette et lui donnait une impression de
sportivité et de luxe indéniable. La version Titanium est tout de même la plus
chère de la gamme. Les autres modèles sont les S et SE.
Trois
moteurs sont au programme. Le quatre cylindres Duratec 2,5 litres de base offre
168 chevaux et 170 livres-pied de couple. Puis, le moteur EcoBoost de 1,6 litre
offre 10 chevaux de plus et 14 livres-pied supplémentaires. Finalement, le
moteur EcoBoost de mon Escape Titanium d’essai a 2,0 litres de cylindrée. On se
retrouve alors avec 240 chevaux et 270 livres-pied de couple, plus qu’avec le
V6 qu’il remplace. Puisque c’est la mode, les cotes de consommation d’essence
du 2,5 et du 2,0 litres sont très semblables, alors que le 1,6 litre est
légèrement moins glouton. Aucun des moteurs ne permet de commander une boîte
manuelle et la seule transmission au catalogue est la SelectShift à six
rapports. Les 240 chevaux sont évidemment suffisants afin de procurer de bonnes
accélérations au véhicule, mais, tant qu’à avoir un turbocompresseur, j’aurais
souhaité que la consommation d’essence soit plus basse. Que ce soit Duratec ou
EcoBoost 2,0, la consommation est la même. Ce sont les puissances qui
changent.
Vous
aurez compris que la transmission SelectShift offre un mode manuel, mais vous
ne voyez pas de « +/- » sur les photos. C’est que le mode manuel de
Ford est un petit sélecteur installé sur le côté du levier de vitesse. Les
changements de rapports sont rapides, mais l’intérêt n’y est pas. Avec des
palettes au volant ou par le levier de vitesse, on aurait au moins l’impression
de s’amuser avec une boîte manuelle. Ce n’est pas le cas avec ce dispositif.
Dommage, moi qui ne suis déjà pas impressionné par les modes manuels, celui-là
me semble particulièrement inutile. Toutefois, le mode sport, fonctionnant en
sélectionnant la lettre S sur le levier, est intéressant. Les changements de
rapport sont retardés et la puissance du 2,0 litres turbo peut s’exprimer.
Comme quoi il peut y avoir du bon et du moins bon dans tous les types de
transmission!
Un
petit mot sur un équipement qui impressionne les gens soit le stationnement
actif. Comme vous l’avez probablement vu dans les publicités, il permet au
véhicule de se stationner seul en appuyant sur un bouton. Moi aussi, en
général, j’adorais cet équipement, particulièrement à Montréal où on doit
souvent se stationner en parallèle. Cette fois-ci toutefois, j’ai pris le
système en défaut. J’ai appuyé sur le bouton pour que l’ordinateur détecte un
espace disponible assez grand. Lorsque l’ordinateur me l’a demandé, j’ai mis le
Ford Espace en marche arrière et lâché le volant. L’espace n’était pas assez
grand et j’ai dû mettre fin moi-même à la manœuvre avant qu’un événement
fâcheux se produise. Il faut donc toujours garder à l’esprit que c’est vous qui
conduisez. L’ordinateur ne remplacera jamais l’humain et son gros bon sens!
On
n’est pas dépaysé au royaume du Ford Escape 2014. Le tableau de bord
rentre dans le rang des designs récents de la marque à l’ovale bleue. Ce qui
est intéressant, c’est qu’on n’a pas l’impression de se trouver dans un camion,
si compact soit-il. Le tableau de bord pourrait très bien être celui d’une
Focus. Le volant se prend bien en main. Il est facile, avec les commandes
disposées au centre de celui-ci, de contrôler le système audio, le régulateur
de vitesse et le système Bluetooth. Il est aussi facile de manipuler le petit
ordinateur de bord qui fournit une foule de données sur le fonctionnement du
moteur. J’ai particulièrement apprécié l’écran qui indiquait la température
extérieure, le compteur journalier, la consommation moyenne et instantanée et
l’autonomie restante. Toutes les données importantes... en un instant. Au
centre du bloc central, il y a un énorme écran avec le système SYNC. Même si
elle en est à ses derniers mois dans cette forme, l’interface développée en
collaboration avec Microsoft est fonctionnelle et, depuis 2007, a ouvert le
chemin à toute une gamme de systèmes plus ou moins semblables dans l’industrie
automobile. Divisé en quatre, l’écran permet de contrôler le téléphone
cellulaire, le système audio, la navigation de même que la climatisation. Dans
ce dernier cas, les touches conventionnelles sont plus rapides et faciles à
utiliser. Pour le GPS, les commandes vocales vous permettent de programmer une
destination assez facilement. Le guidage est adéquat et les données de cartographies
sont récentes. Le cellulaire se manipule lui aussi aisément avec les commandes
vocales et le jumelage se fait en quelques secondes.
On
en arrive au système audio. La section la plus imposante du système SYNC permet
de jouer tout ce qui existe actuellement sur le marché (eh non, pas les
cassettes!). Pour ce qui est des ondes FM et XM, le son est dans la norme. Les
CD sont encore acceptés, mais on sent que la petite fente disparaîtra bientôt.
Il est possible de faire jouer de la musique par connectivité Bluetooth et en
branchant un iPod. Dans ce cas, le menu est très simple et permet de choisir
aussi bien un artiste, qu’un album ou une liste de lecture. Les commandes
vocales permettent aussi de dire à SYNC ce que vous désirez écouter. D’ailleurs,
les commandes vocales de SYNC sont parmi les plus efficaces que j’ai testées au
cours de mes essais.
Les
places avant sont confortables, mais j’aimerais donner une mention spéciale aux
places arrière qui offrent beaucoup d’espace pour les jambes. Et si ce n’était
pas assez, Ford a creusé le dossier des sièges avant, donnant ainsi plus
d’espace pour vos genoux. La soute à bagages est étonnamment spacieuse, encore
plus si vous abaissez la banquette arrière avec un plancher parfaitement plat
en prime. Mon véhicule d’essai possédait un tapis protecteur en caoutchouc dans
l’espace de chargement. Bien que je crois que l’on doive débourser un peu plus
pour cet équipement, je vous le recommande, car il protège votre tapis et se
nettoie facilement avec un boyau d’arrosage.
C’est
un VUS très agréable à conduire que nous propose Ford avec l’Escape 2014.
C’est évident que la version Titanium en offre plus et son moteur 2,0 litres
EcoBoost offre des performances qui peuvent rivaliser avec les autres
utilitaires de la catégorie. Quant à avoir un moteur avec turbo, j’aurais aimé
que la consommation soit plus intéressante qu’avec le moteur de base, mais ce
n’est pas le cas. C’est dommage, car Ford fait beaucoup de publicité en
affirmant que ses moteurs EcoBoost sont plus économiques en essence. Mais bon,
la performance est là! En bref, le Ford Escape remporte le succès qu’il mérite.
Il est équilibré et mérite qu’on le place sur notre liste d’achats.
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Conditions
de l’essai
Réalisé
28 juillet au 4 août 2014.
Météo :
généralement ensoleillé, un peu de pluie, entre 12 et 28 °C.
Modèle
essayé : Ford Escape Titanium 2014
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S 2015 : 25 249 $
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SE 2015 : 27 349 $
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Titanium : 33 749 $
Prix
du modèle essayé : 40 999 $ + taxes
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Ville : 9,8 L/100 km (11,2 selon les normes 2015)
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Route : 7,1 L/100 km (8,5 selon les normes 2015)
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Émissions de CO²: 198 grammes/km
Consommation
dans la vraie vie: 9,3 L/100 km
Régime-moteur
à 100 km/h : 1 700 tours/minute
Régime-moteur
à 115 km/h : 2 000 tours/minute
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