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Le Kia Niro à Caraquet, NB |
Alexandrine. Elle s’appelle Alexandrine. C’est la gentille dame
qui nous a loué une roulotte l’an dernier et qui a loué un chalet
à nos amis Micheline et Pierre cette année. Puisqu’il y avait
deux chambres, nos amis nous ont invités cette année. Des amis
comme ça, on n’en a pas beaucoup dans une vie! Alexandrine semble
connue de tous à Anse-Bleue. Il faut dire que le village est très
petit (moins de 400 habitants) et qu’Alexandrine est accueillante
et toujours souriante. D’ailleurs, dès les premières minutes
après notre arrivée l’an dernier, on se sentait chez nous. Les
Acadiens sont fiers, parlent français avec un accent charmant (en
fait, là-bas, c’est nous qui avons un accent!) et semblent vénérer
leur drapeau dont les couleurs sont même peintes à la base de
certains poteaux électriques et sur des chaises de patio. Si
seulement les Québécois étaient aussi fiers, ça ferait longtemps
qu’on serait indépendants. Bon, c’était mon commentaire
politique!
Nous sommes arrivés le vendredi 23 juin en après-midi. Comme nous
n’avions le chalet que le 24, nous avons loué une chambre dans un
motel de Caraquet, l’Auberge de la Baie. Le motel n’est pas neuf,
loin de là, mais c’est très propre et quelques chambres offrent
un peu plus de modernité, comme une télé à écran plat. Je le
recommande puisque le prix était très intéressant.
Le vendredi soir, le bar situé à Anse-Bleue, Au Bar du Quai, vous
remet une assiette de moules cuisinées sur place. C’est vraiment
un endroit de party le vendredi soir puisqu’il y a un chansonnier
et beaucoup de monde.
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L'érosion des berges est bien réelle. |
Pour ceux qui veulent tout savoir, le Village historique acadien est
un endroit à ne pas manquer. Nous n’y sommes pas allés cette
année, mais l’an dernier, nous en avons fait la visite complète
en une journée sous un chaud soleil de 30 C. Ne faites pas comme
nous! Prenez au moins deux jours pour pouvoir vous imprégner de
l’ambiance des années 1800 et 1900. Ce qui est incroyable
dans ce village, c’est que lorsque vous visitez une maison, les
gens qui y sont doivent vivre comme à l’époque où il se trouve.
Je m’explique : l’an dernier, nous avions visité une maison
de 1927. La dame qui était là nous expliquait comment la vie se
déroulait à cette époque. En parlant un peu plus avec mon épouse,
elle lui a dit qu’elle pouvait rarement apporter une banane pour sa
pause parce qu’en 1927, il était rare que le magasin général en
ait. Elle pouvait donc apporter une pomme, mais seulement lorsque
c’est la saison! Donc, prenez au moins deux jours pour discuter et
poser toutes vos questions, c’est très enrichissant!
L’an dernier, je n’avais pas eu le courage d’aller à la pêche
au homard. Il faut dire que l’an dernier, la mer était pas mal
agitée lors de notre passage. Cette année, j’ai pris mon courage
à deux mains et je me suis levé à 3 h du matin pour me rendre
au quai à 4 h. On m’avait fortement suggéré de prendre un
gros déjeuner afin d’avoir l’estomac plein avant de prendre le
large. Je sais, c’est paradoxal, mais c’est vrai. On a pris la
route des cages à homard vers 4 h 30 et, heureusement, je
n’ai pas eu le mal de mer.
C’est Roland qui nous a permis d’embarquer sur son bateau, moi et
mon ami Pierre. Je dois dire que, malgré la gentillesse des quatre
pêcheurs sur le bateau, on se sent un peu au mauvais endroit. En
fait, c’était un métier que je ne connaissais pas du tout, celui
de la pêche au homard. Roland, lui, pêche depuis plusieurs
décennies. Ses emplacements, il les connait et ses homards, il les
connait. Les pêcheurs d’Anse-Bleue savent que la ressource est
fragile et ils font tout pour qu’elle ne s’épuise pas. Les
homards trop petits sont remis à l’eau, tout comme les femelles
qui sont en train de pondre. D’ailleurs, saviez-vous que le bon
homard que vous mangez dans le sud du Maine vient en fait… du
Nouveau-Brunswick? Eh oui, le réchauffement des océans a fait
migrer les homards vers le nord et il est certain que les
Néobrunswickois ne s’en plaindront pas! A-t-on fait une belle
pêche? D’après Roland, ce n’était pas si bon que ça, mais
moi, je n’ai jamais vu autant de homard. Ça fait d’ailleurs un
peu bizarre de pêcher du homard le matin et de le manger le soir.
Mais je sais aujourd’hui comment différencier un mâle d’une
femelle. Et vous, le savez-vous?
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Le fruit de notre pêche |
Le Kia Niro dans tout ça. Il nous a permis de nous promener entre
Anse-Bleue, Grande-Anse, Caraquet et tous les autres petits villages
de cette région. D’ailleurs, à Caraquet, on se croirait au
Québec. Jean Coutu, IGA, Tim Hortons, ils sont tous là. Il y a même
un St-Hubert à Bathurst. Rouler en ville est le territoire de
prédilection pour le Kia Niro et sa moyenne de consommation a
oscillé entre 4,9 et 5,1 L/100 km. Son espace de chargement nous a
permis de transporter notre glacière Coleman et deux chaises
pliantes pour un petit feu de fin de soirée sur la plage. Le Kia
Niro a vraiment été un partenaire hors pair pour ce voyage.
Je conclus l’aventure dans le prochain texte...
Autres textes:
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 0 - on se prépare
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 1 - faire de la route
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 5 - le retour... sur terre
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