C’est aussi la rentrée pour la 9e saison de l’Académie du Guide de l’Auto

Ceux qui me suivent le savent: je suis un fan fini de l’Académie du Guide de l’Auto. Plusieurs me demandent pourquoi et la réponse est bien simple: j’aime voir les vedettes en compétition dans un domaine où ils n’ont pratiquement pas d’expérience. Ça donne des moments incroyables que vous ne reverrez jamais dans d’autres émissions. 

Martin Matte, Patrick Benoît et Fabien Cloutier

J’ai eu la chance d’être invité à assister aux enregistrements qui se sont déroulés au Circuit iCar au début du mois de mai dernier. J’ai été chanceux puisque lors de ma présence à Mirabel, il n’est tombé que quelques gouttes de pluie. D’autres journées ont été plus ardues. Il faut dire que la piste de béton devient très glissante lorsqu’elle est mouillée et ça devient un enjeu de sécurité autant pour les participants que pour le pilote Patrick Benoît. Néanmoins, l’équipe technique dirigée par le producteur Luke Bélanger est extrêmement qualifiée et dévouée pour ce genre d’émissions. Chaque membre sait ce qu’il a à faire, de l’accessoiriste à l’ingénieur du son en passant par le maquilleur et le pilote de drone! C’est une machine bien rodée qui vous a concocté une neuvième saison de cette émission qui a atteint d’impressionnantes cotes d’écoute l’an dernier. 

 

Michel Courtemanche, Patrick Benoît et Hugo Giroux

J’ai assisté au tournage de deux émissions, mettant en vedette Martin Matte et Fabien Cloutier ainsi que Michel Courtemanche et Hugo Giroux. Évidemment, je ne vous révélerai pas les gagnants, mais vous vous doutez bien que j’ai éprouvé énormément de plaisir à regarder ces vedettes se tirer la pipe et essayer de gagner par tous les moyens possibles. On ne le réalise pas vraiment quand on regarde les 22 minutes d’émission à la télé, mais saviez-vous qu’il y a six heures de tournage derrière chacune de ces émissions? Ce à quoi j’ai assisté, ce sont les courses, mais il y a aussi les segments d’Antoine Joubert où il vous parle des 12 véhicules qui seront en vedette cette saison. Il y a aussi le Quiz Roulons Électrique où Patrick Benoît énoncera un fait et les participants devront déterminer si c’est un mythe ou une réalité. Dans le domaine des véhicules électriques, ce ne sont pas les mythes qui manquent! 

 

Un autre segment qui sera très intéressant, c’est celui animé par Alexandre Despatie et Brigitte Boisjoli. Les deux vedettes bien connues du public essaieront autre chose que des véhicules automobiles. On peut mentionner ici la motocyclette, la motomarine, du E-surf, du wakeboard, bref, ils ont mis leurs qualités physiques à l’épreuve. Évidemment, tous ces véhicules récréatifs n’émettent aucun gramme de CO2 puisqu’ils sont mus à l’aide de l’électricité. D’ailleurs, il y aura aussi un bateau performant nommé Voltari, entièrement électrique, qui vous permet de passer une belle journée sur l’eau sans émissions polluantes! C’est à ne pas manquer! 

 

Les trois policiers de l'Académie

Nouveauté cette année, il y a trois policiers en action. Eh oui, un policier sera aux côtés de chaque invité pendant la course et pourra ainsi mieux voir les “mauvaises” actions de nos vedettes préférées. D’ailleurs, après chaque course, les policiers et membres de l’équipe font une petite rencontre pour bien allouer les points d’inaptitude à chaque vedette. C’est du sérieux, car on ne veut pas qu’un participant gagne une course en faisant n’importe quoi. Rien n’est pris à la légère! Certaines vedettes ont aussi été surprises pendant la course puisque la production a ajouté une zone de construction sur le tracé et il faut alors réduire sa vitesse à 70 km/h. Ça peut surprendre quand on sait que certaines portions du circuit peuvent être abordées à des vitesses dépassant les limites légales sur les routes. Fait à souligner, il n’y a jamais eu d’accident en neuf années de production. 

 

On le sait, l’Académie se fait un point d’honneur de n’avoir que des véhicules électriques ou hybrides rechargeables. De plus, le plateau de tournage a été le premier à obtenir une norme éco-responsable “On tourne vert” accédant le niveau “Excellence” pour avoir atteint tous les objectifs.  

 

Je vous ai déjà mentionné quelques vedettes, mais voici les autres duos: Olivier Dion et Joey Scarpellino, Pierre-Yves Cardinal et Mikhaïl Ahooja, Sophie Durocher et Richard Turcotte, Nathalie Simard et Marthe Laverdière, Marc-Antoine Dequoy et Frédéric Chagnon, Léane Labrèche-Dor et Olivier Gervais-Courchesne, Sandrine Bisson et Élizabeth Rancourt, Dominic Sillon et Martin Cloutier, Marilou et Isabelle Huot ainsi que Sébastien Delorme et Jeff Boudreault. Ils courseront dans des voitures de marque Chevrolet, Volvo, Polestar, Hyundai, Genesis, Cadillac, Ford, Kia, Toyota, Lexus et Vinfast. 

 

Cette série de 12 émissions débute dès ce samedi 14 septembre à 11h30 sur les ondes de TVA. Il n’y a aucune raison de manquer l’émission puisqu’elle sera rediffusée de nombreuses fois sur TVA Sports 1 et 2 pendant la semaine et que vous pouvez aussi suivre l’émission quand vous le voulez sur TVA+ et Club Illico. L’Académie du Guide de l’Auto est aussi présente sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et TikTok. 

 

Finalement, Luke Bélanger devra encore une fois relever le défi de trouver des vedettes pour l’an prochain puisque la série sera de retour pour une dixième saison. En attendant, je ne manquerai pas une seule émission de cette 9e saison de l’Académie du Guide de l’Auto!

 

Essai routier: Genesis G80 Electrified 2024 – Douceur sur la route

La marque Genesis, qui fêtera bientôt ses 10 ans, reste encore inconnue d’une grande partie de la population qui s’intéresse un peu moins à l’industrie automobile. Faisant partie du groupe Hyundai, Genesis est la marque haut de gamme du constructeur coréen. Créée en 2015, la marque est très active, ayant dans son catalogue trois berlines et trois utilitaires sport. Certaines marques de luxe japonaises créées il y a plusieurs décennies n’en ont même pas autant! De plus, Genesis s’implique beaucoup dans l’électrification de sa gamme, quoique récemment, la marque a annoncé vouloir lancer des versions hybrides de quelques-uns de ses modèles. La berline Genesis G80 que j’ai essayée récemment se trouve dans le centre de la gamme entre les G70 et les G90. Le suffixe “Electrified” lui a été ajouté puisqu’on a créé un modèle électrique à partir du modèle à essence. En français, la compagnie parle souvent de la G80 Électrifiée. On peut l’appeler comme on veut puisqu’il n’y a aucune mention d’électrification sur la carrosserie de la voiture. 

 

La silhouette de la Genesis G80 est de grande classe. Vous pouvez stationner la voiture aux côtés de berlines allemandes beaucoup plus chères et vous n’aurez pas à rougir. Le classicisme des lignes est remarquable. Les stylistes de Genesis ont su donner une signature visuelle aux Genesis en leur dessinant des phares avant sur deux rangées, tout comme les feux arrière. De plus, des clignotants, aussi sur deux rangées, sont intégrés sur le côté des ailes avant. La calandre est imposante, mais pas déplaisante. En fait, la voiture sait s’imposer. La version Electrified conserve cette imposante calandre, mais les orifices sont pleins puisque le groupe motopropulseur n’a pas besoin de cette aération. Peu de gens le remarquent, mais la prise de recharge est intégrée à cette calandre. Chapeau aux designers pour cette astuce!  Les roues de ma voiture d’essai étaient composées de plusieurs rayons, mais des roues plus sportives sont proposées sur d’autres déclinaisons. La ligne de toit arquée se poursuit dans le couvercle du coffre ce qui, malgré un bel aspect esthétique, cause des problèmes fonctionnels à la voiture. Je vous en reparlerai plus loin. Comme je l’ai dit plus haut, aucune mention Electrified n’est apposée sur le couvercle du coffre et la seule façon de savoir que vous suivez un modèle électrique est qu’il n’y a pas de tuyau d’échappement. 

 

Prendre place à bord n’est vraiment pas un problème. L’accès est facile et les sièges sont très confortables. J’ai roulé plus de 2 000 kilomètres sur ces sièges et ils supportent bien les cuisses et les hanches. Le support latéral est aussi intéressant. De plus, quand ça fait une heure que vous êtes au volant, le siège commence un programme de massage pour vous enlever les douleurs que vous pourriez ressentir au bas du dos! Dommage que le passager, qui est aussi assis là depuis une heure, n’ai pas droit à ce massage. Les places arrière sont aussi confortables et bien moulés aux corps des passagers. Ceux-ci ont leurs propres commandes de ventilation, des sièges chauffants, un coffre central avec prises de recharge USB-C et un store à commande électrique qui se déploie dans la lunette arrière. La place centrale n’est évidemment là que pour dépanner, étant beaucoup moins confortable. Deux critiques m’ont été faites par mes passagers arrière: si les passagers avant prennent leurs aises, l’espace pour les jambes à l’arrière est plus limité. De plus, la ceinture à baudrier serait installée un peu basse pour certains passagers plus grands. Somme toute, mis à part ses critiques, la Genesis G80 gâte ses passagers. 

 

De retour à l’avant, dans le siège du conducteur, on est face à un écran personnalisable dans la nacelle d’instrumentation. Contrairement à la mode des écrans juxtaposés avec l’infodivertissement, la Genesis G80 conserve la nacelle avec un écran à l’intérieur. Tout est facile à lire et la majorité des renseignements se trouve sous nos yeux sans qu’on ait à changer de page, de la moyenne de consommation d’énergie jusqu’à la température extérieure en passant par l’autonomie restante. Les commandes au volant demandent une période d’acclimatation, mais ces petits cylindres pour l’audio et les renseignements de l’ordinateur de bord deviennent faciles à utiliser par la suite. Le système d’infodivertissement inclut beaucoup de réglages, mais ne vous laissez pas décourager par la quantité de menus proposés. Dans la plupart des cas, vous les utiliserez une fois à l’achat de la voiture et très peu par la suite. Sinon, utilisez Apple CarPlay et Android Auto et ce sera plus facile. Dommage que Genesis n’offre ces deux interfaces qu’avec un fil. Le système audio Lexicon, marque que je ne connaissais pas, mais qui appartiendrait de loin à Samsung, est tout-à-fait exceptionnel. J’ai fait jouer une chanson à haut volume et c’était toute une expérience de pouvoir l’écouter comme si j’étais dans une pièce insonorisée. C’est difficile à décrire en mots, mais chacun des instruments semblaient envahir mes oreilles de différentes façons. C’est un des meilleurs systèmes audios que j’ai pu tester en 20 ans d’essais.  

 

Les commandes de ventilation sont aussi sur un petit écran assez facile à utiliser. Pour ma part, j’utilise toujours la ventilation automatique, à trois zones dans cette voiture. Mon épouse préfère ajuster elle-même les paramètres de ventilateur. Dans ce cas, c’est un peu plus difficile de comprendre, mais comme toute chose, plus on l’utilise, plus ça devient facile. Juste en dessous, sous un couvercle, il y a deux prises de recharge USB-C et un chargeur par induction. Celui-ci est inutile sur de longs trajets puisqu’en utilisant Android Auto, il faut brancher son téléphone. La console centrale est particulièrement simple puisqu’il n’y a pas de levier de vitesse, celui-ci étant remplacé par une molette. Il y a aussi une molette pour le système d’infodivertissement, mais j’avoue ne pas m’en être beaucoup servie puisque c’est moins long d’appuyer directement sur l’écran. Le petit coffre de rangement entre les deux sièges renferme la prise 12V toujours utile pour certains appareils. 

 

Il faut ici parler du coffre. Selon les chiffres, le coffre de la Genesis G80 Electrified 2024 est plus petit que celui d’une Mazda3 berline. Eh oui, même pour le golf, ce serait probablement difficile d’y entrer deux sacs. Durant notre road trip (que vous pouvez lire ici), nous aurions dû être quatre personnes dans la voiture. Imaginez y entrer quatre chaises de plage, un parasol, une glacière et des bagages pour quatre personnes. C’est tout simplement impossible. C’est donc dommage que nous soyons aussi confortables et à l’aise à l’intérieur alors que le coffre est si petit. C’est sûr que la motorisation électrique prend de la place et il faut ajouter que la ligne de toit qui se poursuit dans le coffre nuit sérieusement au coffre. Pour une voiture de tous les jours, c’est très bien, mais pour partir en vacances avec des amis, l’espace est un peu juste. Cependant, si nous n’étions pas allés à la plage, on aurait peut-être pu voyager “léger”. Mais ça, on ne le saura jamais! 

 

Maintenant, la pièce de résistance, le groupe motopropulseur. Forte de ses 365 chevaux et de ses 516 livres-pied de couple, la Genesis G80 Electrified 2024 accélère rapidement. Il n’y a pas de bouton “Boost” comme dans la GV60 Performance, mais les reprises sont plus qu’intéressantes. Dans les montagnes du New Hampshire, il était facile d’accélérer sans problèmes dans les montées. Sur l’autoroute 95 dans le Maine où la limite de vitesse est de 70 milles à l’heure, il était facile de maintenir 125 km/h sans problèmes. Tout ça, dans un silence incroyable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La capacité de la batterie est de 87,2 kWh pour une autonomie annoncée de 454 km. À la suite d'une recharge que j’ai interrompue à 94%, l’écran affichait 514 km d’autonomie. Donc, selon le style de conduite, il est possible de faire plus que ce qui est annoncé. On peut aussi faire moins! Je prévoyais atteindre une consommation d’énergie autour de 21 kWh/100 km, mais à ma grande surprise, avec tous nos bagages dans la voiture, les grandes montagnes du New Hampshire et les grandes vitesses du Maine, j’ai fait une moyenne de 17,6 kWh/100 km ce qui, pour une berline de cette taille, me semble excellent. Quant aux temps de recharge aux bornes publiques, je suis rarement demeuré sur place plus de 20 minutes ce qui, là aussi, me semble très raisonnable. À la maison, sur une borne de niveau 2, Genesis affirme qu’on peut recharger de 10 à 100 % en 7 heures et 22 minutes.  

 

En bref, j’ai été très impressionné par le style et le luxe de cette Genesis G80 Electrified 2024. En moins de 10 ans, Hyundai a réussi à imposer sa marque de luxe, Genesis, sur un marché qui est difficile à percer, soit celui des berlines allemandes. Sans dire qu’elle est meilleure que celles-ci, elle montre de très belles qualités. D’ailleurs, si on la compare aux allemandes en matière de service après-vente, elle est loin devant avec son prix tout inclus et tous les entretiens inclus pour 5 ans / 100 000 km. Lors de votre prochain achat d’une voiture de luxe, pensez à Genesis. L’écusson n’a peut-être pas encore le prestige de certains logos allemands, mais ça va venir, j’en suis sûr! 

 

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Autre texte: 

Road trip électrique - La Genesis G80 Electrified 2024 à l’assaut d’Ogunquit et des environs 

 

Conditions de l'essai 

 

Réalisé du 12 au 19 août 2024. 

Météo: soleil, un peu de pluie, entre 18 et 28 °C. 

Modèle essayé: Genesis G80 Electrified Prestige AWD 2024 

Assemblée à Ulsan, Corée du Sud 

Générations: 

• 1re – 2017 

• 2e - 2021 

Prix selon www.genesis.com/ca (5 septembre 2024): 

• Prix unique – 105 000 $ 

Prix du modèle essayé: 

• PDSF – 105 000 $ 

• Taxe sur le climatiseur - 100 $ 

• Frais de gestion gouvernementale (pneus) - 18 $ 

• Prix total – 105 118 $ + taxes 

• Financement 60 mois (1,9 %) - 424,77 $ / semaine + taxes 

• Location 36 mois (2,9 %) (20 000 km/an) - 316,79 $ / semaine + taxes 

Distance parcourue: 2 234,5 km (Road trip, toutes sortes de routes) 

Consommation selon Ressources Naturelles Canada: 

• Ville – 19,9 kWh/100 km 

• Route – 23,6 kWh/100 km 

• Autonomie annoncée - 454 km 

• Temps de recharge (niveau 2) - 9 heures 

Consommation affichée:  17,6 kWh/100 km 

Véhicule fourni par Genesis Motors Canada 

Photos prises à Berthierville, Québec