24 juillet 2017

Coupe Micra – Une autre fin de semaine remplie d’émotions


La Coupe Micra, c’est une histoire d’amour entre les propriétaires de la sous-compacte la moins chère au Canada et la série de courses la plus accessible au Canada. En fin de semaine, près de 80 propriétaires de Nissan Micra se sont présentés au Circuit Mont-Tremblant pour la Classique d’été. Plusieurs séries de courses étaient au programme (plusieurs étaient particulièrement bruyantes!), mais les gens sont toujours étonnés par les rebondissements engendrés par l’appât du gain des pilotes de la Coupe Micra. De plus, tous ces propriétaires ont la chance de faire la parade sur le circuit sur l’heure du midi. Deux tours en piste avec leur propre voiture devancée par une voiture de tête de Nissan, une Sentra Nismo. J’ai eu la chance de conduire la voiture de queue à la parade de dimanche, une puissante Maxima que j’aurais bien aimé pousser un peu plus!


Les amateurs n’ont pas été déçus samedi et dimanche. D’abord, c’était probablement la plus belle fin de semaine de l’été. Il a fait beau et chaud, ce qui est plutôt rare cette année. La course de samedi a donné lieu à plusieurs luttes intéressantes. L’appât du gain a probablement poussé Valérie Limoges à en faire un peu trop pour tasser ses adversaires ce qui lui a valu d’être exclue des résultats de samedi, d’être en probation pour deux évènements et de partir de la ligne des puits à la course de dimanche. Les officiels ont jugé que la manœuvre effectuée par Limoges était évitable. Stefan Rzadzinski n’a pas pu terminer la course et celle-ci a été neutralisée le temps de ramasser les voitures endommagées. À la reprise, il ne restait que deux tours et plusieurs pilotes ont voulu améliorer leur classement rapidement, menant à des batailles dans plusieurs pelotons. Finalement, Xavier Coupal a traversé la ligne d’arrivée le premier, suivi de Kevin King, puis d’Olivier Bédard. Chez les séniors de 40 ans et plus, Metod Topolnik a été le meilleur pendant que chez les recrues, c’est Nicolas Barrette qui s’imposait.

La course de dimanche fut plus tranquille du côté des rebondissements, mais il faut noter que Michel Barrette et son fils Martin ont été impliqués dans une collision avec Frédéric Bernier. C’était la fin de la course pour les trois pilotes. Mentionnons également la performance superbe de Valérie Limoges qui, après être partie des puits, a gagné 15 positions pour terminer en 9e place. Donc, dimanche, c’est Kevin King qui a fini premier, suivi d’Olivier Bédard et de Xavier Coupal. Chez les séniors, Topolnik a encore été le meilleur pendant que le Britannique Jake Exton était la meilleure recrue.

Le classement de mi-saison est donc le suivant : Kevin King est en tête avec 208 points, suivi de Xavier Coupal (193 points) et Olivier Bédard (186 points). King pourra-t-il tenir tête à Coupal et Bédard? En tous cas, on peut déjà prédire des courses serrées pour les trois prochaines fins de semaine de courses. Chez les séniors, c’est Normand Boyer qui mène, Nicolas Barrette faisant la même chose chez les recrues.

Vingt-trois pilotes étaient présents sur la piste la fin de semaine dernière. Ça en fait la série de courses comptant le plus de voitures au Canada. Lors de la prochaine fin de semaine de course du 11 au 13 aout au Grand Prix de Trois-Rivières, il y aura 28 voitures, peut-être 29. Le chiffre magique serait 30. Autant Jacques Deshaies, promoteur de la course, que Didier Marsaud, directeur des Relations publiques pour Nissan Canada, le souhaitent ardemment. Ce sont deux mordus de course automobile et vous ne pouvez pas imaginer à quel point ils s’amusent.

La Coupe Micra, c’est un succès en piste, mais aussi un succès de markéting. C’est aussi une vitrine exceptionnelle pour un pilote qui veut se faire repérer par d’autres séries parce que, puisque toutes les voitures présentent la même configuration, le talent du pilote fait toute la différence. Les courses de Formule Un sont de grandes courses, mais souvent, c’est la technologie qui permet à un pilote de se démarquer. En Coupe Micra, c’est le pilote qui montre ses talents… et qui fait le spectacle.

Longue vie à la Coupe Micra!




22 juillet 2017

La Coupe Micra – elle plaît beaucoup aux propriétaires

La parade des propriétaires de Nissan Micra
J’étais samedi à la Coupe Micra qui se tient ce week-end au Circuit Mont-Tremblant. J’ai pu voir et parler à des propriétaires de Nissan Micra puisque ceux-ci sont invités à venir voir gratuitement les courses de cette série monotype. Ceux à qui j’ai parlé ont littéralement personnalisé leur petite Micra SR grâce à des accessoires trouvés sur internet.

Ainsi, ils lui ont ajoutés des appliques imitation fibre de carbone à l’intérieur autant qu’à l’extérieur et les ampoules des phares ont été remplacées par des lumières DEL. Le propriétaire était d’ailleurs bien heureux de me dire que toutes les lumières de sa voiture sont à DEL, même les phares antibrouillard. Il a même installé un éclairage d’ambiance dans la voiture et une petite boîte installée dans la portière projette le logo de Nissan sur le sol lorsque la portière est ouverte. Plusieurs languettes de chrome ont été ajoutés autour des glaces et le dos des rétroviseurs est chromé. Des logos Nissan  y ont aussi été ajoutés.

Ces gens adorent leur petite Nissan Micra SR et n’ont pas hésité à y investir du temps et de l’argent pour qu’elle soit à leur goût. Ils aiment sa conduite et même son confort. Le seul point négatif qu’ils ont osé me dire, c’est qu’elle manque d’insonorisation. C’est un point négatif qu’ils ont dû facilement surmonter puisqu’ils ont fait 4h30 de route pour voir la Coupe Micra à partir de Sainte-Marie-de-Beauce. Ils ont tellement aimé qu’ils prévoient se rendre au Grand Prix de Trois-Rivières au mois d’août!

On reparlera des résultats lundi, mais sachez que samedi, il y a eu des accrochages, volontaires et involontaires, et des sanctions imposées à certains pilotes. De l’action pour la plus excitante des courses!

À demain!

21 juillet 2017

Déjà la mi-saison pour la Coupe Nissan Micra


Si vous suivez mes textes depuis quelques années, vous savez surement que je suis un amateur de la Coupe Nissan Micra. La série de courses monotype est très intéressante parce que tous les pilotes ont la même voiture, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de modification mécanique possible. Le moteur et la transmission sont les mêmes que les voitures dans les salles de montre des concessionnaires! C’est une preuve de fiabilité incroyable pour ce petit moteur de 1,6 litre jumelé à une boite manuelle à cinq rapports développant 109 chevaux et 107 livres-pied de couple. Les pilotes de la Coupe Nissan Micra n’ont pas l’habitude de se retenir d’appuyer sur l’accélérateur. Si vous croyez qu’une Nissan Micra, c’est « vache », il est grand temps que vous assistiez à l’une des épreuves présentées au Québec et en Ontario. 


Ce weekend, ce sera les courses de mi-saison au Circuit Mont-Tremblant. La Classique d’été comptera cette année 24 pilotes de la Coupe Nissan Micra. Parmi ceux-ci, le comédien et humoriste Michel Barrette qui, après de bons débuts en course au mois de mai, a décidé d’ajouter une troisième voiture à son écurie Barrette Racing. Le père et les deux fils s’affronteront donc pour la première fois cette fin de semaine. 

C’est Kevin King, de l’équipe Sorel-Tracy Nissan, qui trône tout en haut du championnat des pilotes avec ses 132 points. Toutefois, les deux champions des deux premières saisons, Olivier Bédard et Xavier Coupal, de l’équipe ALBI Total Canada, suivent de près avec 118 et 113 points respectivement. Le classement reste donc serré. Pour ce qui est des séniors, ce sont Normand Boyer, Metod Topolnik et Peter Dyck qui se bataillent pour le premier rang. 

La plus belle lutte se situe toutefois chez les recrues. Il n’y a qu’un point qui sépare entre eux Nicolas Barrette (29), Vincent Doyle (28) et le jeune autiste qui fait sensation à la Coupe Micra, Austin Riley (27). Le classement peut donc changer rapidement. 


Encore une fois pour cette course, les propriétaires de Nissan Micra pouvaient demander à assister aux courses de samedi et dimanche gratuitement. À la pause du midi, ils feront d’ailleurs une parade sur le circuit! 

Un peu plus tard au mois d’aout, ce sera le Grand Prix de Trois-Rivières et celui-ci présentera la quatrième manche de la Coupe Micra. Comme Nissan est un partenaire de l’évènement, les propriétaires de Nissan auront droit à certains privilèges s’ils sont présents sur le site. 

Ainsi, sur présentation de leur clé Nissan, les propriétaires pourront piloter une Nissan GT-R sur un simulateur de course. Il y aura aussi des concours exclusifs et vous pourrez également accéder aux paddocks de la Coupe Micra et rencontrer les pilotes. Un « Grand BBQ Nissan » se tiendra aussi près du Parc Portuaire à 18 h le samedi 12 aout. Il s’agira d’obtenir l’invitation à la tente hospitalité Nissan sur le site du GP3R. 


Toutefois, le clou du partenariat de Nissan avec le GP3R est le spectacle « De la piste à la scène Nissan » mettant en vedette Michel Barrette ainsi que le gagnant de la Voix 3, Kevin Bazinet. Les deux vedettes sont sans contredit des amateurs de voitures. Dans un communiqué émis mardi dernier, Michel Barrette disait : « J’ai vraiment hâte de prendre le volant de ma Nissan Micra de course sur le circuit du Grand Prix de Trois-Rivières. » Quant à Kevin Bazinet, il affirme être « un grand passionné de voitures et c’est un plaisir pour moi de participer aux festivités de la Coupe Nissan Micra au Grand Prix de Trois-Rivières. » 

Le spectacle gratuit et ouvert à tous se tiendra au Parc Portuaire du centre-ville de Trois-Rivières le samedi 12 aout à 20 h 30. Ceux qui présenteront leur clé Nissan pourront accéder à une section privilège à l’avant-scène. Ils seront aussi très bien placés pour les feux d’artifice qui suivront le spectacle. 

Quant à moi, je serai présent à la Classique d’été de Mont-Tremblant cette fin de semaine, 22 et 23 juillet. Comme l’an dernier, je vais y prendre de nombreuses photos et vidéos que je diffuserai plus tard. Si vous êtes l’un des propriétaires de Nissan Micra présents à l’évènement, il se pourrait bien que j’aille vous voir pour faire un brin de jasette. On va parler de « chars »! 

Pour plus d’informations : 


16 juillet 2017

Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 5 – le retour… sur terre


Je ne vous apprendrai rien en vous disant que lorsqu’on est en vacances, on est comme sur un nuage. Le retour à la maison et au travail est quelquefois, pour ne pas dire toujours, pénible.


Notre retour s’est amorcé en pleine nuit du lundi au mardi. Lever à 2 h 30 pour décoller à 3 h. J’aime beaucoup rouler la nuit parce que les routes sont désertes. Il n’est pas question ici de faire de l’excès de vitesse, mais plutôt d’atténuer un stress associé avec la présence d’autres conducteurs pas toujours attentifs. Pour ce départ d’Anse-Bleue, ce n’était peut-être pas l’idée du siècle parce qu’il n’y a pas d’autres voitures sur la route, mais plutôt des orignaux. Probablement des élans pour être plus précis. Les avertissements sur cette section du trajet sont sur d’immenses affiches jaunes équipées de clignotants, assez évidentes pour faire attention. Nous en avons d’ailleurs vu deux en train de brouter dans le fossé sur le bord de la route. Je souligne que percuter l’un de ces grands mammifères signifie évidemment la mort de celui-ci, mais aussi une forte probabilité de la mort des occupants avant d’une voiture. C’est assez pour avoir l’œil ouvert en tout temps!

Maison de l'Ermitage
Sur le chemin du retour, nous avons fait un arrêt à la Maison de l’Ermitage de St-Jean-Port-Joli. L’arrêt n’était pas un hasard puisque ce Bed&Breakfast appartient à ma cousine et son mari. France et Clément prennent bien soin de cette maison ayant plus de 200 ans d’histoire et reçoivent les gens toute l’année dans l’une de leurs cinq chambres décorées de magnifique façon. Il faut aussi voir leur mini-ferme avec ses poules, canards et lapins. De plus, vous pourrez admirer de près des alpagas, des mammifères domestiques qui produisent la laine la plus chaude qui soit. D’ailleurs, il ne faut pas manquer de visiter la petite boutique au sous-sol de la maison. Plusieurs des créations vendues dans cette boutique sont réalisées avec la laine de ces alpagas. Si vous voulez relaxer dans un site enchanteur, visitez leur site web, www.maisonermitage.com.

Lorsque nous nous sommes rendus au Nouveau-Brunswick, j’ai utilisé le système d’infodivertissement du Kia Niro. Avec en main mon nouveau téléphone cellulaire, j’ai décidé de tester Android Auto au retour. Il s’agit de brancher le téléphone dans la prise USB du véhicule pour que l’interface soit remplacée par celle d’Android Auto. Les fonctions sont plus simples, mais il faut savoir que toutes les données passent par votre cellulaire. D’Anse-Bleue jusqu’à la maison, j’ai utilisé à peu près 700 Mo de mon forfait. C’est une information à considérer si vous n’avez qu’un petit forfait de données. Ça inclut le guidage par Google Maps (le seul choix offert, désolé amateur de Waze!). Quant à la musique, nous avons écouté Stingray Musique puisque, autant Radio Player Canada que TuneIn n’offrait pas une navigation et une sonorité satisfaisante. On peut aussi tout simplement écouter le système audio Kia pendant qu’on se laisse guider par Google Maps. Les possibilités sont impressionnantes. Les commandes vocales fonctionnent à perfection pour le GPS, mais c’est plus simpliste, ou carrément inexistant, pour les applications musicales. Pour profiter de cette interface simplifiée, il suffit d’avoir un téléphone Android 5.0 ou ultérieur et un système d’infodivertissement compatible. Celui du Kia Niro est pleinement compatible avec Android Auto, tout comme avec Apple CarPlay d’ailleurs pour les détenteurs d’un produit de la pomme. Le seul point négatif, c’est que lorsque le téléphone est branché dans la prise USB, ça prend beaucoup de place au bas de la console centrale et il n’y a pas de petit coffre pour y cacher le tout.

Ce fut un plaisir de conduire ce Kia Niro 2017 pendant deux semaines. L’habitacle est très confortable sur la route et le seul bémol est le niveau sonore peut-être causé par les pneus à taille basse de mon véhicule d’essai. La puissance du groupe motopropulseur hybride ne fait pas défaut, à moins que vous affrontiez de grandes collines chaque jour. Je ne peux que noter un léger délai de la transmission lorsqu’on veut faire un départ rapide. Autrement, cette transmission automatique à six rapports se laisse oublier. La conduite du Niro est beaucoup plus inspirante que celle d’une Toyota Prius. D’ailleurs, la suspension du modèle Touring semble plus ferme afin de bonifier la tenue de route. Quant à l’espace cargo de cette voiture, on peut être deux personnes avec beaucoup de bagages ou quatre personnes avec peu de bagages. C’est à vous de décider. Et pour ce qui est des inconvénients liés à la présence de batterie des véhicules hybrides, le Kia Niro n’en a que faire puisqu’il n’y a aucun inconvénient. Il y a même un pneu de secours sous le plancher de la soute à bagages!

On devrait voir apparaitre dans les prochains mois des versions hybride rechargeable et entièrement électrique du Kia Niro. Je vous avoue que j’ai bien hâte d’en reprendre le volant. Merci à Kia Canada de nous avoir permis, ma femme et moi, de visiter un beau coin de l’Acadie au volant du Kia Niro EcoHybrid 2017. Il faut maintenant que je revienne sur terre!

Venez donner votre opinion sur la page Facebook d’AutoOpinion.ca. De plus, toutes les photos s’y trouvent. Cliquer sur « J’aime la page », ça fait toujours plaisir!

Conditions de l’essai

Réalisé 19 juin au 3 juillet 2017.
Météo : soleil, nuages et pluie, entre 2 et 27 °C.
Modèle essayé : Kia Niro EcoHybrid Touring 2017
Assemblé à Hwaseong, Corée du Sud
Existe depuis : 2017          Actuelle génération : 2017
Prix selon www.kia.ca (15 juillet 2017) :
** L : 26 850 $
** EX : 29 350 $
** EX Premium : 30 950 $
** SX Tourisme : 34 850 $
Prix du modèle essayé : 35 050 $ + taxes
Admissible à un rabais gouvernemental pouvant aller jusqu’à 500 $.
Distance parcourue : 2 795,1 km (86 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
** Ville : 5,1 L/100 km
** Route : 5,8 L/100 km
** Émissions de CO² : 129 grammes/km
Consommation affichée :
** local : 5,2 L/100 km
** Berthierville, QC à Edmundston, NB : 6,0 L/100 km
** Edmundston, NB à Caraquet, NB + local : 5,0 L/100 km
** Anse-Bleue, NB à Edmundston, NB : 5,6 L/100 km
** Edmundston, NB à Ste-Élisabeth, QC + local : 5,3 L/100 km
Véhicule fourni par Kia Canada
Photos prises à Ste-Élisabeth, QC, Anse-Bleue, NB et Caraquet, NB

Autres textes :
RoadtripNouveau-Brunswick Jour 2,3 et 4 – Relaxation, pêche et homard

09 juillet 2017

Roadtrip Nouveau-Brunswick Jours 2,3 et 4 – Relaxation, pêche et homard

Le Kia Niro à Caraquet, NB
Alexandrine. Elle s’appelle Alexandrine. C’est la gentille dame qui nous a loué une roulotte l’an dernier et qui a loué un chalet à nos amis Micheline et Pierre cette année. Puisqu’il y avait deux chambres, nos amis nous ont invités cette année. Des amis comme ça, on n’en a pas beaucoup dans une vie! Alexandrine semble connue de tous à Anse-Bleue. Il faut dire que le village est très petit (moins de 400 habitants) et qu’Alexandrine est accueillante et toujours souriante. D’ailleurs, dès les premières minutes après notre arrivée l’an dernier, on se sentait chez nous. Les Acadiens sont fiers, parlent français avec un accent charmant (en fait, là-bas, c’est nous qui avons un accent!) et semblent vénérer leur drapeau dont les couleurs sont même peintes à la base de certains poteaux électriques et sur des chaises de patio. Si seulement les Québécois étaient aussi fiers, ça ferait longtemps qu’on serait indépendants. Bon, c’était mon commentaire politique!

Nous sommes arrivés le vendredi 23 juin en après-midi. Comme nous n’avions le chalet que le 24, nous avons loué une chambre dans un motel de Caraquet, l’Auberge de la Baie. Le motel n’est pas neuf, loin de là, mais c’est très propre et quelques chambres offrent un peu plus de modernité, comme une télé à écran plat. Je le recommande puisque le prix était très intéressant.

Le vendredi soir, le bar situé à Anse-Bleue, Au Bar du Quai, vous remet une assiette de moules cuisinées sur place. C’est vraiment un endroit de party le vendredi soir puisqu’il y a un chansonnier et beaucoup de monde.

L'érosion des berges est bien réelle.
Pour ceux qui veulent tout savoir, le Village historique acadien est un endroit à ne pas manquer. Nous n’y sommes pas allés cette année, mais l’an dernier, nous en avons fait la visite complète en une journée sous un chaud soleil de 30 C. Ne faites pas comme nous! Prenez au moins deux jours pour pouvoir vous imprégner de l’ambiance des années 1800 et 1900. Ce qui est incroyable dans ce village, c’est que lorsque vous visitez une maison, les gens qui y sont doivent vivre comme à l’époque où il se trouve. Je m’explique : l’an dernier, nous avions visité une maison de 1927. La dame qui était là nous expliquait comment la vie se déroulait à cette époque. En parlant un peu plus avec mon épouse, elle lui a dit qu’elle pouvait rarement apporter une banane pour sa pause parce qu’en 1927, il était rare que le magasin général en ait. Elle pouvait donc apporter une pomme, mais seulement lorsque c’est la saison! Donc, prenez au moins deux jours pour discuter et poser toutes vos questions, c’est très enrichissant!

L’an dernier, je n’avais pas eu le courage d’aller à la pêche au homard. Il faut dire que l’an dernier, la mer était pas mal agitée lors de notre passage. Cette année, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis levé à 3 h du matin pour me rendre au quai à 4 h. On m’avait fortement suggéré de prendre un gros déjeuner afin d’avoir l’estomac plein avant de prendre le large. Je sais, c’est paradoxal, mais c’est vrai. On a pris la route des cages à homard vers 4 h 30 et, heureusement, je n’ai pas eu le mal de mer.

C’est Roland qui nous a permis d’embarquer sur son bateau, moi et mon ami Pierre. Je dois dire que, malgré la gentillesse des quatre pêcheurs sur le bateau, on se sent un peu au mauvais endroit. En fait, c’était un métier que je ne connaissais pas du tout, celui de la pêche au homard. Roland, lui, pêche depuis plusieurs décennies. Ses emplacements, il les connait et ses homards, il les connait. Les pêcheurs d’Anse-Bleue savent que la ressource est fragile et ils font tout pour qu’elle ne s’épuise pas. Les homards trop petits sont remis à l’eau, tout comme les femelles qui sont en train de pondre. D’ailleurs, saviez-vous que le bon homard que vous mangez dans le sud du Maine vient en fait… du Nouveau-Brunswick? Eh oui, le réchauffement des océans a fait migrer les homards vers le nord et il est certain que les Néobrunswickois ne s’en plaindront pas! A-t-on fait une belle pêche? D’après Roland, ce n’était pas si bon que ça, mais moi, je n’ai jamais vu autant de homard. Ça fait d’ailleurs un peu bizarre de pêcher du homard le matin et de le manger le soir. Mais je sais aujourd’hui comment différencier un mâle d’une femelle. Et vous, le savez-vous?

Le fruit de notre pêche
Le Kia Niro dans tout ça. Il nous a permis de nous promener entre Anse-Bleue, Grande-Anse, Caraquet et tous les autres petits villages de cette région. D’ailleurs, à Caraquet, on se croirait au Québec. Jean Coutu, IGA, Tim Hortons, ils sont tous là. Il y a même un St-Hubert à Bathurst. Rouler en ville est le territoire de prédilection pour le Kia Niro et sa moyenne de consommation a oscillé entre 4,9 et 5,1 L/100 km. Son espace de chargement nous a permis de transporter notre glacière Coleman et deux chaises pliantes pour un petit feu de fin de soirée sur la plage. Le Kia Niro a vraiment été un partenaire hors pair pour ce voyage.

Je conclus l’aventure dans le prochain texte...

Autres textes:
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 0 - on se prépare
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 1 - faire de la route
Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 5 - le retour... sur terre

05 juillet 2017

Roadtrip Nouveau-Brunswick Jour 1 : faire de la route

Près de la frontière Québec / Nouveau-Brunswick
Vous le savez, j’ai le syndrome du bout de la route. Donc, si vous me proposez de faire 800 kilomètres de route, la réponse est assurément oui! Pour aller à Anse-Bleue de mon domicile, il faut prendre l’autoroute 40, traverser le fleuve à Québec, prendre l’autoroute 20 jusqu’à Rivière-du-Loup, suivre la 185 (et la 85) jusqu’à la frontière du Nouveau-Brunswick. Par la suite, c’est la Transcanadienne 2 jusqu’à St.Leonard alors qu’on prend la route 11 et 17 jusqu’à Anse-Bleue. Si, comme moi, vous suivez votre GPS, celui-ci vous suggèrera surement de prendre la route 180 à St-Quentin. NE LE FAITES PAS! Cette route est dangereuse et je ne comprends pas pourquoi le gouvernement l’a numérotée. L’an dernier, il y avait des cratères de la grosseur d’une Smart (j’exagère à peine) et il n’y a aucun service sur 135 kilomètres : pas d’essence, ni restaurant, ni guichet de banque et surtout, peu de service cellulaire. Si vous tombez en panne, bonne chance!



Le système de navigation intégré de notre Kia Niro 2017 d’essai a fait un excellent travail pour nous diriger. Il nous a suggéré lui aussi la route 180, suggestion que nous avons ignorée en continuant sur la 11. Sur le trajet, il y a des endroits où les pentes sont assez importantes puisque nous sommes dans les Appalaches. C’est le seul endroit où la puissance du Niro a montré des signes de faiblesse. Pleinement chargé et avec deux passagers, le manque de chevaux-vapeur faisait aussitôt rétrograder la transmission d’un ou deux rapports. C’est d’ailleurs dans cette section du trajet que la moyenne de consommation a été la plus importante, atteignant 6,0 L/100 km. Ailleurs, sur autoroute à 115 km/h, on parle plus de 5,2 ou 5,3 L/100 km.
Une belle halte routière à Kedgwick, NB
Ma femme et moi sommes arrivés aux mêmes conclusions concernant le Kia Niro sur autoroute. Les sièges sont confortables, mais la suspension est dure. Pour elle, c’est un défaut alors que pour moi, c’était plutôt une bonne nouvelle puisque la tenue de route en est d’autant améliorée. La vivacité du moteur est aussi appréciable. Il n’y a que lors d’un départ rapide qu’on sent une petite hésitation de la transmission. Autre léger irritant : l’habitacle est bruyant et on entend beaucoup les bruits de la route. Entre une chaussée neuve en béton et une chaussée délabrée en asphalte, le niveau sonore augmente beaucoup. J’ai l’impression que les jantes de 18 pouces et pneus à taille basse de série 45 du modèle Touring sont à l’origine de ces deux faits. Pour le reste, la conduite est agréable. Merci au régulateur de vitesse adaptatif qui permet de suivre des véhicules plus lents sans avoir à le désactiver.
Parlant de ce régulateur de vitesse, j’en ai fait un usage intelligent intensif puisque je me suis aperçu que mon pied droit est trop lourd! Je m’explique. Lorsque nous n’avons pas besoin d’accélération vive, notre pied droit conserve tout de même une petite pression sur l’accélérateur. Avec un véhicule hybride, ça semble souvent suffisant pour conserver le moteur à essence en marche. Le régulateur de vitesse semble faire un meilleur travail que mon pied droit sur la route, ce pour quoi cet usage abusif du « cruise control ».
Devant notre chalet à Anse-Bleue, NB
J’arrive donc à la conclusion que le Kia Niro 2017 est un excellent véhicule pour faire de la route et que la consommation d’essence enregistrée en roulant en ville n’augmente pas beaucoup lorsqu’on prend la route. Ainsi, à 115 km/h, il arrive que la motorisation ne soit qu’électrique pendant quelques secondes. Encore plus à 105 km/h. Une Toyota Prius ne fonctionne jamais en mode tout électrique au-dessus de 40 km/h. Ce n’est que quelques gouttes de carburant économisées, mais c’est pour ça qu’on achète un véhicule hybride.

Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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