J’aime bien faire ce genre de test
routier avec un véhicule d’essai. Généralement, les
constructeurs automobiles nous permettent de faire des essais
routiers d’une semaine. En général, sur une semaine, il est
difficile de tester le véhicule dans une variété de conditions
intéressantes afin de préciser tous les aspects d’un véhicule.
Après avoir fait quelques-uns de ces essais, je voulais cette année
préciser mon opinion sur les véhicules hybrides. Ils sont économes
en ville, mais lorsqu’on sort de la jungle urbaine, profite-t-on
encore de cette économie d’essence?
Après avoir titillé les constructeurs
avec mon projet d’aller au Nouveau-Brunswick en véhicule hybride,
Kia s’est montrée grandement intéressée à lancer son nouveau
Niro dans l’aventure. Ce véhicule suscite des attentes chez les
amateurs de véhicules hybrides et le groupe Hyundai-Kia semble au
centre d’une grande offensive visant le lancement de plusieurs
véhicules mettant l’électricité à l’avant-plan. Outre le
Niro, on peut penser à la Soul EV, l’Optima Hybrid et PHEV, sans
oublier les cousins Hyundai Ioniq et Kona.
Mon véhicule d’essai était donc un
Kia Niro Touring 2017, le modèle haut de gamme. On parle ici
d’un véhicule avec détection des risques de collisions avant,
régulateur de vitesse adaptatif, sièges avant et arrière ainsi que
volant chauffants et système de navigation GPS. Les sièges de cuir
sont aussi ventilés à l’avant. L’espace de chargement est de
bonnes dimensions, mais, pour ce périple, nous avons abaissé la
banquette arrière puisque nous n’avons pas l’habitude de voyager
léger, moi et mon épouse!
Le groupe motopropulseur est un quatre
cylindres de 1,6 litre à injection directe jumelé à un moteur
électrique de 32 kW. La puissance combinée est de 139 chevaux
à 5 700 tours/minute. La boite de vitesses est une automatique à
six rapports avec mode manuel. Contrairement à plusieurs autres
constructeurs, Kia continue de faire confiance à une boite
conventionnelle au lieu d’une CVT. Il y a des avantages et des
inconvénients que je préciserai au cours des prochains textes.
La
Toyota Corolla a été lancée sur le marché en 1966. En 1974, elle était la
voiture la plus vendue au monde. En 1997, elle est devenue la voiture la plus
vendue de tous les temps, surpassant la Volkswagen Beetle et la Ford T. En
juillet 2013, 40 millions de ces voitures avaient été écoulés. Et vous savez
quoi? Je n’avais jamais mis les mains sur le volant d’une Toyota Corolla. Ce
n’est pas que je n’ai pas eu la chance, mais plutôt que je n’ai jamais
privilégié cette voiture par rapport à d’autres offres, si bien qu’après plus
de 12 ans de critiques automobiles, je m’assois pour la première fois au volant
d’une Toyota Corolla.
Il
faut dire que la critique automobile n’a jamais été tendre envers la Corolla.
La majorité des textes que je lis parle d’une voiture fiable certes, mais dont
la conduite pourrait endormir le plus grand des insomniaques. Je m’en excuse,
je n’ai jamais voulu savoir si c’était la vérité. C’est maintenant l’heure,
parlons de la Toyota Corolla XSE 2017.
La
XSE est la nouvelle déclinaison de la Corolla pour 2017 et elle se place tout
en haut de la gamme. L’équipement est évidemment très complet, mais le groupe
motopropulseur demeure le même. Il s’agit d’un quatre cylindres de 1,8 litre
produisant 132 chevaux couplé à une transmission à rapports continuellement
variables. Dans les modèles plus modestes, il est aussi possible de choisir une
transmission manuelle à six rapports. Soulignons que ce moteur satisfait la
norme ULEV II concernant les véhicules à émissions ultras faibles. Ce n’est
évidemment pas un foudre de guerre, mais on ne peut pas dire qu’il est dépourvu
d’intérêt. Comme tous les moteurs de faible puissance reliés à une transmission
CVT, il est bruyant en accélération, mais en vitesse de croisière, sa douceur
est appréciable. Dans la SE et la XSE, la CVT dispose d’un mode Sport qui n’a
de Sport que le nom. En fait, le régime moteur est haussé si bien qu’il se
situe plus près de son couple maximal, donnant une impression de puissance.
J’ai bien écrit « impression de puissance ». Cette impression se
payera aussi surement à la pompe.
Pour
le reste, la suspension privilégie le confort et la tenue de route est plutôt
ordinaire. D’ailleurs, la direction n’est pas très communicative et pourrait
être plus précise. Le freinage en condition normale est très bien.
Toyota
a légèrement mis à jour sa Corolla cette année en redessinant les feux arrière
et en modifiant la calandre afin de mieux l’harmoniser avec les autres modèles
de la gamme. La version XSE étant plus sportive, il n’y a pratiquement aucun
chrome sur la carrosserie. Le bouclier avant est plus noir que noir et seules
les roues d’alliage exhibent un peu de chrome. Notons aussi la présence d’un
petit aileron sur le rebord du coffre, aileron qui ne sert que le désign
sportif et qui n’a aucun attribut visant à appuyer l’arrière de la voiture au
sol. C’est donc encore et toujours une silhouette conventionnelle qui ne
bouscule rien, mais comme toutes ses prédécesseures, elle vieillira bien en se
fondant dans la jungle automobile.
La
Corolla XSE 2017 étant le « top du top », les sièges sont tout
de cuir vêtus. Leur confort est bien et la qualité du cuir semble bonne pour
une voiture de cette catégorie. Le support est bien à l’avant pour ce que la
Corolla peut offrir en fait de performances. À l’arrière, le support est
presque nul, mais l’espace pour les passagers est dans la moyenne. Pour la
prochaine génération, il faudrait penser à offrir un peu plus d’espace pour les
jambes puisque plusieurs concurrentes font mieux. Les passagers arrière
pourront apporter plusieurs cafés et boissons gazeuses puisque pas moins de six
porte-gobelets sont disséminés aux places arrière.
De
retour à l’avant, on fait face à un tableau de bord qui n’est pas sans rappeler
certains défunts modèles Scion, particulièrement la iM. D’ailleurs, celle-ci a
rejoint la gamme Toyota. L’instrumentation est hyper simple et seule une petite
ligne bleue vient égayer des cadrans à chiffres blancs sur fond noir. L’ordinateur
de voyage permet l’affichage de diverses fonctions faciles à personnaliser.
Quelques commandes installées au volant vous sont peut-être inconnues. C’est
que le modèle XSE de la Corolla 2017 inclut des aides à la conduite
avancées. Parmi celles-ci, le régulateur de vitesse adaptatif. Le régulateur de
vitesse est toujours placé derrière la branche droite du volant, mais, pour
ajuster la distance voulue entre vous et le véhicule qui vous précède, il y a
un bouton qu’il suffit d’appuyer plusieurs fois pour choisir la distance. À
gauche de ce bouton, il y a celui qui active (ou désactive!) l’alerte de
franchissement de lignes, une autre nouvelle fonction pour 2017.
Le
système d’infodivertissement n’est pas à la fine pointe de la technologie, mais
ça s’améliore avec les années. Les touches tactiles ne sont pas très faciles à
utiliser en roulant, mais, contrairement à Honda, Toyota a conservé la commande
de son traditionnelle. Le système de navigation peut être configuré pour bien
fonctionner autrement, il se peut qu’il vous fasse faire des détours inutiles.
Ne cherchez pas les conditions de la circulation, Toyota ne l’offre pas. Les
fonctions audios sont excellentes. Le son est très bon et il est possible
d’écouter de la musique à partir d’une clé USB, beaucoup plus facile à gérer
qu’un iPod et son incontournable programme iTunes. Avec une clé USB, c’est
glisser-déposer, aussi facile que ça!
Une
fonction intéressante du système audio est que, lorsque vous recevez un appel
sur le système Bluetooth, la radio se met sur Pause pendant un maximum de deux
minutes. Donc, lorsque vous terminez votre appel, vous pouvez recommencer à
écouter l’entrevue ou la chanson que vous ne vouliez pas manquer.
Le
système d’infodivertissement propose aussi une interface de carnet d’entretien.
Ainsi, lorsque vous faites votre changement d’huile, de freins ou même
d’essuie-glaces, il est possible de l’inscrire et de programmer une alerte pour
le prochain changement. Belle initiative qui permet de garder son véhicule en
bonne condition.
Sous
le système audio se trouvent les commandes de ventilation, automatique dans la
XSE. Facile à programmer, la ventilation se laisse facilement oublier. Si vous
aimez mieux la programmer manuellement, des commandes à bascule servent à
modifier la température, la vitesse du ventilateur et la direction du jet. Des
commandes différentes qu’on devrait voir plus souvent.
Finalement,
la Toyota Corolla 2017 propose un grand coffre pour la catégorie. Abaisser
la banquette arrière aide à agrandir le coffre, mais l’ouverture n’est pas très
grande et le plancher ainsi créé n’est pas plat. Toutefois, pour de longs
objets, ça peut aider.
Donc,
est-elle plate, cette Corolla? Oui et non! Si vous recherchez une berline à la
conduite inspirée, la Toyota Corolla n’est pas faite pour vous. Regardez chez
Honda ou Mazda. Par contre, si vous recherchez la tranquillité d’esprit et une
conduite en douceur, la Corolla fera votre affaire. L’habitacle offre assez
d’espace pour quatre personnes, la musique est bonne et la conduite n’est pas
désagréable. Seule la puissance sera un peu juste avec quatre adultes et leurs
bagages.
Une
petite suggestion pour Toyota. À presque 28 000 $ pour la XSE, c’est
peut-être un peu cher pour une Corolla. Disons que vous améliorez la tenue de
route, vous ajoutez un turbo à ce moteur pour lui ajouter de la puissance et
vous refaites un peu le désign pour lui greffer un écusson Lexus, ça pourrait
être une berline d’entrée de gamme intéressante à 30 ou 32 000 $.
Pensez-y!
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Conditions
de l’essai
Réalisé
du 8 au 15 mai 2017.
Météo :
beaucoup de nuages et de pluie, entre 4 et 21 °C.
C’est à l’usine de Toghigi, au
Japon, que la production de l’Infiniti Q50 2018 a commencé la
semaine dernière. La berline sport qui est le produit phare de la
marque en Amérique du Nord devrait arriver au Canada et aux
États-Unis plus tard cet été.
Le président d’Infiniti, Roland
Krueger, explique dans un communiqué que le système de production
d’Infiniti suit le processus « kaizen » d’amélioration
continue. Non seulement les gens de chez Infiniti essaient
d’améliorer chaque véhicule qui sort de la chaine de montage,
mais ils essaient également d’améliorer tous les processus
faisant partie de la compagnie.
L’Infiniti Q50 2018 sera la
première à exhiber deux styles extérieurs distincts. Le modèle
SPORT sera plus orienté vers le côté performance alors que les
variantes PURE et LUXE privilégieront le côté luxueux de la
voiture. Le modèle au sommet de la gamme, la Q50 RED SPORT 400 2018,
cachera sous son capot le moteur VR30 soit un groupe V6
biturbo de 3,0 litres nommé sur la prestigieuse liste des 10
meilleurs moteurs du magazine Ward’s.
L’habitacle sera aussi rafraichi et des
technologies visant la bonification de l’expérience de conduite
auraient été ajoutées. En tous cas, Randy Parker, vice-président,
Infiniti Americas, est impatient de voir arriver cette voiture sur le
marché nord-américain.
L’Infiniti Q50 est le modèle le plus
vendu de la division de luxe de Nissan. Depuis 2013, elle a été
vendue à près de 210 000 exemplaires à travers le monde. Pour
tous les modèles Infiniti, c’est plus de 230 000 véhicules
qui ont trouvé preneurs à travers le monde en 2016, une
augmentation de 7 % par rapport à 2015. L’Infiniti Q50
représentait le tiers de toutes les ventes.
Après avoir fait
une fructueuse collecte de fonds l’an dernier, Dumoulin Compétition
décide de remettre ça cette année. Ce sont évidemment les frères
Dumoulin de Trois-Rivières, Jean-François et Louis-Philippe, qui
invitent les amateurs de course automobile à venir signer leur
voiture pour la cause contre le cancer. La campagne Un ou l’autre
pourrait aussi s’appeler
Jean-François ou Louis-Philippe
puisque, selon les statistiques, un Québécois sur deux fera face au
cancer au cours de sa vie.
« Nous
sommes très heureux de s’associer à la Fondation québécoise du
cancer de nouveau cette année et d’unir notre engagement à
celui de Daniel Brouillette, président de la campagne annuelle
corporative 2017, dans la course contre le cancer »,
expliquent les frères Dumoulin. « Nous souhaitons sensibiliser
la population, car, si nous travaillons de pair, comme une équipe,
nous pouvons gagner cette course contre le cancer », renchérit
Louis-Philippe Dumoulin lors d’une conférence de presse tenue
mercredi dernier.
L’an
dernier, c’est 13 611,75 $ qui ont
été amassés
avec les signatures sur les coffres des voitures, le don offert par
les employés du Groupe Somavrac ainsi que l’évènement 5@7
serveurs d’un soir. Tous les dons qui seront amassés cette année
seront remis intégralement à la Fondation québécoise du cancer.
Quatre
évènements permettront d’amasser des fonds cette année
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D’abord, les signatures sur les voitures. À chaque course de la
série NASCAR Pinty’s, vous
pourrez signer la voiture de votre choix. Le prochain rendez-vous est
au Delaware Speedway à Delaware en Ontario cette fin de semaine.
Louis-Philippe conduit la #47 WeatherTech Canada / Groupe Bellemare.
Quant à Jean-François, il sera au volant de la #04 Spectra Premium
/ Bernier Crépeau / Groupe Bellemare / MIA Motorsports In Action /
Trois-Rivières Mitsubishi.
**
Ensuite, les 12 et 13 aout, au Grand Prix de Trois-Rivières, un don
vous permettra de vous faire prendre en photo sur le podium avec
Jean-François ou Louis-Philippe.
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Le 16 septembre, c’est le Challenge de boite à savon. Les frères
Dumoulin sont présidents d’honneur. La descente aura lieu sur la
côte Père-Marquette. Il faut s’inscrire au www.jcmauricie.com.
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Finalement, le Party hotdog en partenariat avec Provigo
Le Marché de Trois-Rivières les 18, 19 ou 20 septembre selon la
météo. Contre un don, venez déguster un bon hotdog. Les frères
Dumoulin, leur bolide et les membres de l’équipe seront sur place.
Souhaitons
qu’on amasse beaucoup d’argent pour la cause contre cet
effroyable ennemi qu’est le cancer. En
même temps,
souhaitons plein de victoires pour Dumoulin Compétition!
La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.