La
nouvelle Chevrolet Volt, je l’avais essayée au mois de septembre l’an dernier.
Toutefois, il y a quelques semaines, alors que je me rendais ramasser un Buick
Encore pour une semaine d’essai, j’ai eu une surprise. Le Buick avait eu un
petit ennui et on m’offrait de prendre le volant d’une Volt pour la semaine.
Qui plus est, c’était la même qu’en septembre. Normalement, j’aurais refusé,
mais j’aime conduire la Volt et je voulais approfondir sa conduite au
quotidien. Lors de mes deux derniers essais, en 2012 et 2016, le hasard avait
fait que je devais aller à Québec. La consommation d’essence avait donc
augmenté en conséquence puisque je ne l’avais pas branchée lors de ces deux
randonnées dans la Vieille Capitale.
La
Chevrolet Volt s’est considérablement améliorée par rapport à la génération
précédente. L’autonomie en mode électrique est passée de 60 à 85 kilomètres.
Dans les faits, plus vous adaptez votre conduite, plus vous ferez de
kilométrage. Accélérer raisonnablement, prévoir les freinages, rouler
105 km/h au lieu de 115 sur l’autoroute, ce sont de petits trucs qui
permettent d’améliorer l’autonomie. Lors de trajets sur grande route, j’ai
quelquefois parcouru 10 kilomètres de moins que ce qui m’était proposé au
départ. À l’inverse, lors d’un trajet où il y avait peu de grandes routes, j’ai
pu faire 13 kilomètres de plus que ce qui était mentionné au départ. Un
confrère journaliste a même atteint plus de 100 kilomètres sur une seule
recharge. Comment est-ce possible?
Il
faut savoir que plus nous roulons rapidement, plus la batterie se décharge rapidement.
C’est un peu l’inverse du moteur thermique conventionnel qui, lui, brule moins
d’essence sur grande route. Toutefois, lorsque vous roulez en ville, le fait
d’avancer lentement prend moins d’électricité. De plus, en décélération et en
freinage, la batterie se recharge, augmentant d’autant votre autonomie. Vous
aurez donc plus d’autonomie si vous roulez en ville. Pour un véhicule à
essence, c’est l’inverse. En plus, quand vous êtes coincé dans la circulation,
le véhicule électrique ne dépense presque pas d’énergie, alors qu’un véhicule à
essence traditionnel brule de l’essence en attendant que la circulation se
remette à bouger. Si vous êtes souvent pris dans le trafic, la Chevrolet Volt
est faite pour vous!
Les
deux principaux points qui achoppent lorsqu’on parle de véhicules électriques à
des gens convaincus que l’essence est la seule option possible, c’est le prix
d’achat et l’autonomie. L’acheteur d’une Chevrolet Volt 2017 peut
maintenant recevoir un rabais de 8 000 $, gracieusement du Gouvernement du
Québec. Ça aide à rentabiliser l’achat, même si je crois que ce n’est pas avec
des comparaisons qu’il faut prévoir l’achat de la Volt. Pour ce qui est de
l’autonomie, la Chevrolet Volt offre le meilleur des deux mondes. Avec 85
kilomètres d’autonomie électrique, une majorité de Québécois couvriront leur
trajet quotidien. Si vous devez aller plus loin, en vacances sur la côte est
américaine par exemple, il n’y a pas de problème puisque le moteur thermique
rechargera la batterie. Il n’entraine pas les roues. En plus, il fonctionne
maintenant avec de l’essence ordinaire au lieu du super.
La
Chevrolet Volt 2017 offre maintenant cinq places, quoiqu’il ne faudrait
pas trop compter sur la place arrière centrale, Chevrolet ayant installé des
porte-gobelets devant l’assise. C’est donc une place de dépannage
« extrême ». Le confort des quatre autres places est excellent. Faire
une longue randonnée n’est pas du tout désagréable. Le support latéral à
l’avant n’est pas très efficace, mais la Volt ne se retrouvera pas dans votre
entrée à cause de ses prétentions sportives. Le tableau de bord fait dans le
techno. Dans la nacelle d’instrumentation, les cadrans sont remplacés par un
écran. Tout est numérique et vous prendrez un malin plaisir à faire descendre
la moyenne de consommation d’essence! Tout est clair. L’autonomie électrique à
gauche avec les kilomètres restants. L’autonomie de carburant est à droite
avec, également, les kilomètres restants.
Quant
à l’écran central, il affiche le système d’infodivertissement MyLink
de Chevrolet. Le système est facile à utiliser. Notez qu’il n’y a pas de
système de navigation, mais plutôt un GPS à utiliser avec OnStar, le système
bien connu de General Motors. Il est aussi possible de faire de la Chevrolet
Volt 2017 un point d’accès wifi 4G/LTE, grâce également à un forfait
OnStar. Ça fonctionne bien, mais ça commence à faire des couts supplémentaires
importants. À vous de choisir. Si MyLink de Chevrolet ne vous convient pas, il
est possible d’utiliser Apple CarPlay ou Android Auto avec un téléphone
compatible récent. Il faut un iPhone 5, 6 ou 7 ou un téléphone Android 5.0
ou plus récent.
La
climatisation est automatique et vous n’avez pas à vous en soucier. J’apprécie
le fait que Chevrolet soit revenu aux bons vieux commutateurs plutôt que les
touches tactiles de la génération précédente. Elles étaient difficiles à
manipuler en gardant les yeux sur la route. Les nouvelles commandes sont plus
simples. Les matériaux du tableau de bord font beaucoup moins plastique
qu’auparavant et le désign est plus sage tout en étant original. Tout comme
pour le désign extérieur, Chevrolet s’est peut-être rendu compte que les futurs
acheteurs de ses Volt n’ont peut-être pas le gout de rouler dans une voiture
aux allures futuristes. Ils veulent probablement tout simplement rouler dans
une voiture qui leur permet de faire un pied de nez aux pétrolières lorsqu’ils
le peuvent. D’ailleurs, simplement pour le fait que l’argent investi dans
l’électricité reste au Québec, il est intéressant de rouler en voiture
électrique.
La
Chevrolet Volt 2017 étant une voiture à hayon, l’espace de chargement est
très intéressant, encore plus si on abaisse la banquette. Son principal défaut
est son seuil de chargement élevé. Dans la précédente génération, le fil de
recharge sur 110 volts (bien utile à la maison!) était logé sous le plancher du
coffre. Pour y accéder, il fallait donc retirer ce qu’on y avait mis. Cette
fois-ci, le fil est logé dans la paroi gauche du coffre, un endroit plus
accessible si vos emplettes sont dans le coffre. Seul le couvercle est un peu
difficile à remettre en place.
J’aurais
bien aimé faire descendre ma consommation moyenne sous le 1,0 L/100 km, mais
j’ai échoué. Sur un essai de plus d’une semaine, j’aurais réussi facilement.
Adapter sa conduite et brancher sa voiture le plus souvent possible est la clé
du succès. Pour ceux qui pensent qu’Hydro-Québec va augmenter ses tarifs quand
beaucoup de Québécois rouleront à l’électricité, c’est possible, mais même si
elle doublait ses tarifs, il en couterait encore moins cher de rouler à
l’électricité! D’ailleurs, pour les inconditionnels du moteur thermique, au
lieu de donner des faits bidon sur la propulsion à l’électricité, assumez-vous,
dites simplement que ça ne vous intéresse pas!
Pour
les autres, la Chevrolet Volt 2017 est une excellente voiture. Chevrolet
peut me la faire essayer n’importe quand!
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Essais
réalisés précédemment :
Conditions
de l’essai
Réalisé
du 10 au 14 avril 2017.
Météo :
un peu de soleil, un peu de pluie, entre 2 et 25 °C.
Modèle
essayé : Chevrolet Volt LT 2017
Assemblé
à Detroit, Michigan, États-Unis
Existe
depuis : 2011 Actuelle
génération : 2016
Prix
selon www.chevrolet.ca (30 mai 2017) :
**
LT : 40 740 $
**
Premier : 44 840 $
Prix
du modèle essayé : 41 235 $ + taxes
Distance
parcourue : 438,6 km (46 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :
**
Combinée : 2,2 Le/100 km (19,9 kWh/100 km)
**
Émissions de CO² : 32 grammes/km
Consommation
affichée : 1,1 L/100 km
Véhicule
fourni par Chevrolet
Canada
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